Il lui fera plaisir de vous aider et de répondre à toutes vos questions sur la gestion parasitaire.
Besoin d’identification, d’informations sur un traitement ou simplement d’un conseil? NICK est là pour vous guider instantanément.
Nom Latin: Sorex
Description :
La souris se distingue par ses petits yeux et ses petites pattes.
Elle pèse entre 30g et 45g (1 ½ oz)
Son corps mesure de 6 cm à 9 cm (4’’).
Sa queue est presque de la même longueur que son corps, et souvent plus longue.
La souris a de grandes oreilles proportionnellement à sa taille.
La couleur de son poil tend vers le gris. Mais plusieurs variétés avec des couleurs différentes existent.
Contrairement au rat, la souris a un museau plutôt pointu, des pattes plus petites et des oreilles bien développées.
La durée de vie de la souris est habituellement inférieure à un an.
Les autres petits rongeurs avec lesquels on pourrait la confondre sont des espèces indigènes (natives de nos régions) qu’on observe habituellement dans la nature.
Par exemple, les dommages observés au bas des jeunes arbres sont habituellement causés par les campagnols, qu’on appelle à tort « mulots ».
On peut aussi apercevoir dans les maisons de campagne, ou à l’extérieur, la souris sylvestre qui est difficile à différencier de la souris à pattes blanches (et au ventre blanc), les souris sauteuses (à longue queue) ou les musaraignes (au nez très pointu et aux yeux minuscules).
Reproduction:
Au cours d’une même année, la souris peut avoir de 5 à 10 portées comprenant environ 6 petits.
La période de gestation dure dix-neuf jours
Les petits naissent sans poils et les yeux fermés; ils deviennent matures entre la sixième et la dixième semaine.
Les accouplements peuvent se produire pendant toute l’année, mais ils sont plus fréquents au printemps ainsi qu’à la fin de l’été.
Habitudes:
La souris commune peut creuser le sol et y nicher si elle n’a pas accès à d’autres abris. Son nid ressemble à une boule de 10 à 15 cm de diamètre fait de lambeaux fins de papier ou de toile.
La souris commune est moins dépendante des sources d’eau que le rat.
De plus, elle consomme de moins grandes quantités de nourriture et grignote plutôt ici et là (3 g par jour).
Elle adore les graines et le grain, mais elle leur préfère parfois des aliments riches en sucre, en protéines ou en gras tels que le bacon, le chocolat ou le beurre.
Elle se nourrit aussi de légumes, de fruits, de champignons, de racines, de viande et d’insectes.
La souris ne distingue pas les couleurs, mais elle possède un excellent sens de l’odorat, du goût et du toucher.
C’est un animal surtout nocturne.
Ses activités quotidiennes se déroulent dans un rayon de 3 à 9 mètres.
Elle peut grimper et sauter à plus de 30 cm.
Les souris infestent les aliments entreposés et la nourriture des animaux domestiques. Elles peuvent ronger les structures ainsi que les fils électriques et endommager les matériaux d’isolation des murs.
Lorsqu’elles recherchent des matériaux pour le nid, elles peuvent déchiqueter des vêtements et des documents.
La souris commune niche dans une boîte, un placard, un grenier, un sous-sol ou un garage.
Si on aperçoit davantage de souris aux alentours de la maison, il faut suspecter un problème à l’intérieur, car elles ont tendance à occuper des endroits peu accessibles tels que l’intérieur des murs et le dessous du plancher.
La souris commune est toutefois plus souvent présente dans les maisons et les commerces que les rats.
Cette souris peut aussi vivre dans les champs où elle creusera son terrier dans le sol ou installera son nid sous les pierres.
Le trou qui donne accès à son terrier mesure 2,5 cm de diamètre.
Prévention:
Comme signe d’infestation, on peut entendre les sons qu’elle fait ou apercevoir sur le plancher, dans les armoires ou les placards, ses excréments gros comme des grains de riz ayant une ou parfois les deux extrémités pointues (0,6 cm de long ou moins).
Elle en produit de 40 à 100 par jour.
On peut également apercevoir les pistes laissées par ses pattes (1 à 1,9 cm) ou par sa queue (2 mm de large), les traces graisseuses que son pelage laisse lors de son passage, les dommages qu’elle cause en rongeant (marques de 1 à 2 mm de large) ou les trous d’entrée (de 4 cm de diamètre ou moins).
Il est aussi possible de sentir son odeur particulière du fait qu’elle dépose des centaines de gouttelettes d’urine le long de son trajet.
Il est possible de l’apercevoir la nuit à l’aide d’une lampe de poche.
Pour prévenir leur prolifération, il faut mettre les aliments dans des contenants robustes, balayer fréquemment et pratiquer une bonne gestion des déchets pour réduire les sources de nourriture des souris.
Il est également préférable de ne pas laisser traîner des boîtes ou d’autres débris qui pourraient leur servir d’abris.
Ces mesures ne suffisent pas à elles seules à régler un problème de souris, mais elles y contribuent grandement puisqu’il existe alors moins de solutions de rechange aux appâts toxiques qui leur sont offerts.
Comme les souris peuvent pénétrer dans les maisons par de petites ouvertures, il est recommandé de faire une inspection à l’extérieur et de boucher les ouvertures plus grandes que 0,6 cm (ce qui n’est pas simple) avec des matériaux résistants tels que du mortier, du ciment ou des feuilles de métal galvanisé.
Le trou des tuyaux qui pénètrent dans la maison devrait aussi faire l’objet d’une telle mesure.
Selon certains auteurs, la souris pourrait réussir à passer par une fente de la largeur d’un dix cents, d’où l’importance de colmater de telles ouvertures.
Il est également recommandé d’installer des moustiquaires sur les fenêtres et les bouches d’aération ainsi que des panneaux en métal sous les portes en bois.
Si ces moyens de prévention ne sont pas respectés, rien n’empêchera de nouvelles souris de s’introduire dans la demeure.
Les souris souillent dix fois plus de nourriture (en urinant, en déféquant ainsi qu’en lissant leurs poils) qu’elles en grignotent.
Elles peuvent ainsi transmettre un virus causant la méningite (69 % d’entre elles en seraient infectées) ainsi que le ver solitaire et véhiculer différents agents pathogènes soit en mordant ou par les puces ou les acariens qu’elles portent.
Comme elles peuvent contribuer à déclencher des incendies lorsqu’elles endommagent les fils électriques, on ne doit pas tolérer leur présence.
Pour contrôler la population des souris, il faut les nourir avec des nourritures empoisonnées homologuées et ces traitements devraient être faits par des spécialistes de la gestion parasitaire pour qu’ils s’assurent du traitement approprié. N’hésitez-pas à nous demander une soumission pour que l’on règle votre problème de parasites.
(Il existe plusieurs variétés de rats mais le plus commun est le rat d’égoûts ou le rat de norvège.)
Nom Latin: Rattus norvegicus
Description :
Le rat de Norvège, aussi appelé rat gris ou rat d’égoûts, mesure environ 46 cm, du bout du museau au bout de la queue.
Son corps est massif et robuste. Sa queue est dépourvue de poils et recouverte d’écailles.
Elle est plus courte que le reste du corps.
Son pelage est gris brun et devient plus pâle sur la partie ventrale,
Sur la tête, 2 petites oreilles rapprochées semblent à moitié enfouies dans la fourrure.
Les yeux sont petits et le museau est carré.
De plus, il ne distingue pas les couleurs.
Les excréments du rat permettent de l’identifier.
Ils sont cylindriques et mesurent en moyenne 19 mm de longueur et 6 mm de largeur.
Notez que dans la nature, on rencontre le rat musqué commun, beaucoup plus gros
(48 à 64 cm), associé aux milieux humides, ainsi que la taupe à queue velue et le condylure à nez étoilé, qui creusent des tunnels dans le sol.
Ces espèces n’appartiennent pas à la famille des muridés qui regroupe les rats et la souris commune.
Reproduction:
Les accouplements ont surtout lieu au printemps et à l’automne. La rate peut engendrer de 3 à 12 portées par année qui comprennent chacune 7 à 8 petits en moyenne. Ils ne survivent pas tous, et la femelle n’en sèvre que de 12 à 56 par année.
Ils naissent sans poils et les yeux fermés.
La rate peut s’accoupler de nouveau une journée ou deux, ou même quelques heures, après la naissance des petits.
C’est en goûtant au lait maternel et en observant la femelle que ces derniers apprennent à privilégier ou à se méfier de certains aliments.
Ils deviennent rapidement indépendants et atteignent leur maturité vers trois mois.
La durée de vie moyenne du rat de Norvège est de 12 mois.
Habitudes:
Pour trouver sa nourriture, il peut grimper, sauter (au moins 0,9 mètre verticalement), nager et ronger du bois, de l’asphalte, du plastique, du plomb, de l’aluminium ou du cuivre.
Sa recherche de nourriture et d’eau s’effectue dans un rayon de 30 à 45 mètres, et il s’éloigne rarement à plus de 100 mètres de son nid.
Il consomme quotidiennement environ 15 à 30 g de nourriture variée (légumes, fruits, fromage, viande) et, lorsqu’il a le choix, il privilégie les céréales.
Le rat mange souvent ses semblables lorsque la densité de population de rats est élevée. Dans la nature, son régime comprend, entre autres, des insectes, des oiseaux, des poissons, des agneaux et des porcelets, de même que des excréments d’autres animaux qu’il dissèque pour en prélever des particules d’aliments non digérés.
Il recherche une source d’eau et boit de 29 à 59 ml chaque jour, ou moins si ses aliments en contiennent, et il se contentera d’urine humaine s’il n’a d’autre choix.
Le rat emprunte habituellement le même trajet qu’il explore pour mémoriser chaque objet, car il craint les nouveautés.
Ces pistes longent habituellement les murs et les tuyaux, ou passent par les amoncellements de marchandises où il se dissimule facilement.
II débute ses activités au crépuscule et les poursuit jusqu’au milieu de la nuit.
Lorsque la nourriture se fait rare, il peut aussi être actif pendant le jour.
À l’intérieur des édifices, il s’installe dans les murs, entre les plafonds et les planchers et
partout où s’accumulent les déchets. Il vit en colonies de plusieurs individus soumis à une hiérarchie sociale
Le rat de Norvège est un parasite qui cause des dommages considérables aux structures et aux équipements en les rongeant. Il contamine également la nourriture par ses excréments et propage différentes maladies transmissibles à l’homme, comme la fièvre
jaune, la rage, la dysenterie, ainsi que des parasites comme les poux, les puces et les acariens.
Prévention:
Les rats ne nichent pas réellement dans les égouts, mais ils y circulent et prélèvent de la nourriture. Leur présence dans la maison peut provenir d’une installation de plomberie non adéquate ou défectueuse ou encore, du bris d’un branchement d’égout causé par une excavation ou par les racines d’un arbre qui s’insèrent dans une petite ouverture.
Plusieurs signes peuvent nous révéler la présence de rats tels que leurs bruits, des marques de dents (3,5 à 4 mm de large) ou des trous d’entrée d’au moins 5 cm de diamètre.
À l’extérieur, près des murs, des niches ou des mangeoires, on peut parfois remarquer des trous (7,5 cm de diamètre) menant à leur tunnel, mais ceux-ci sont souvent cachés par des débris.
Pour éviter leur introduction, il faut boucher toutes les ouvertures de plus de 1,3 cm à l’aide de matériaux tels que du mortier ou des feuilles de métal galvanisé.
Cependant, même si on les empêche d’entrer dans un bâtiment, leur nombre ne diminuera pas pour autant s’ils peuvent creuser la terre pour s’abriter et s’ils ont accès à une source de nourriture.
L’utilisation de contenants robustes pour entreposer la nourriture ainsi qu’une gestion rigoureuse des déchets et des débris réduisent la quantité de nourriture et d’abris disponibles.
Il est préférable de ne pas déposer les ordures trop tôt à l’extérieur.
Il ne faut surtout pas les nourrir.
On peut aussi faire en sorte que la nourriture pour animaux ne soit pas disponible pour les rats et qu’ils n’aient pas facilement accès à une source d’eau en réparant, par exemple, les robinets qui fuient.
Si la nourriture et les abris ne sont pas réduits, la population peut augmenter à nouveau même après avoir tué des rats parce que les rates auront plus de petits par portée et que ceux-ci survivront davantage.
Les mauvaises herbes et les débris autour du bâtiment devraient aussi être enlevés pour réduire le nombre d’abris potentiels.
Les rats peuvent endommager les édifices, les tuyaux, creuser sous les fondations de façon à les fragiliser, transmettre ou être vecteurs, par l’intermédiaire des puces et des acariens, d’agents pathogènes dont la salmonellose, ou encore mordre des jeunes enfants.
Les dommages qu’ils causent aux fils électriques peuvent aussi provoquer des incendies. On ne doit donc pas tolérer leur présence.
Avec leur urine et leurs excréments (au nombre de 20 à 50 par jour), les rats contamineraient dix fois plus de nourriture qu’ils n’en consommeraient.
Pour toutes ces raisons, n’hésitez pas à contacter un plombier pour réparer les tuyaux qui fuient, un contracteur pour boucher les ouvertures dans le bâtiment et un spécialiste de la gestion parasitaire pour appliquer des traitements pour contrôler toute infestation.
N’hésitez-pas à me demander une soumission pour qu’un spécialiste vous aide a régler le problème rapidement.
Nom Latin: Camponotus Pensylvanicus
Description :La fourmi charpentière est un insecte qui vit en colonie. La plupart sont noires mais une variété est noire et rouge. On retrouve au sein d’une même population plusieurs centaines ou plusieurs milliers d’individus appartenant à l’une des 3 castes suivantes: les reproductrices mâles et reines, les ouvrières et les soldats. Les colonies peuvent contenir de 2 000 à 6 000 individus. Les mâles sont ailés et meurent après avoir fécondé la reine. Leur couleur varie du rouge au noir. Ils mesurent de 9 à 10 mm. Tous les mâles ont deux paires d’ailes. Les ailes antérieures sont beaucoup plus longues que les ailes postérieures. Les reines perdent leurs ailes après l’accouplement. Leur couleur varie du rouge au noir. La reine d’une colonie de fourmis charpentières a un abdomen ultra développé. Ce sont les plus gros individus de la colonie et mesurent jusqu’à 18 mm de long. Les ouvrières sont des femelles stériles et sans ailes. Leur couleur varie et elles mesurent de 6 à 10mm. Elles possèdent des pièces buccales broyeuses bien développées qui leur servent à creuser le bois. Les soldats sont des femelles stériles, sans ailes. Leur taille est légèrement supérieure à celle des ouvrières, leur tête et leurs mandibules sont plus grosses. La présence de soldats de grande taille indique une colonie plus mature, qui vit au même endroit depuis longtemps. La fourmi charpentière peut causer beaucoup de dégâts aux bâtiments et est le seul insecte au Québec qui est considéré comme un vice caché lors de la vente d’une maison ou d’un immeuble.
Reproduction:L’accouplement des fourmis charpentières a généralement lieu en mai.Chaque jeune reine s’accouple avec un seul mâle et la copulation a lieu en vol. L’abdomen de la reine contient une spermathèque. Ce petit réceptacle sphérique reçoit les spermatozoïdes du mâle lors de l’accouplement. La spermathèque produit des substances nutritives qui gardent la semence en vie durant plusieurs années, ce qui permet à la reine de pondre des milliers d’œufs sans avoir de nouveaux contacts avec un mâle. Après le vol nuptial et l’accouplement, la reine fécondée fait tomber ses ailes en les frottant avec ses pattes. Elle cherche ensuite un endroit propice pour installer sa colonie. Il s’agit par exemple d’un tronc d’arbre, d’une grosse souche ou d’une pièce de bois humide. Une fois dans son nouveau domicile, la reine pond ses premiers œufs. Elle nourrit les premières larves à l’aide d’œufs alimentaires, qui ne renferment que des substances nutritives. La reine elle-même doit parfois se nourrir de ses propres œufs pour survivre jusqu’à l’entrée en fonction des premières ouvrières. Elle s’occupe seule de cette première couvée. Les premières ouvrières adultes sont toutes petites. Cette première génération d’ouvrières, et toutes les générations suivantes, prennent en charge les travaux de la fourmilière : entretien, agrandissement de l’abri, ravitaillement des occupants, etc. La reine est la seule femelle qui pond dans une colonie et elle consacre sa vie à cette occupation. Une colonie est bien consolidée au bout de trois à six ans, alors qu’elle compte 2 000 ouvrières ou plus. À partir de ce moment, la reine produit à la fin de chaque été des individus ailés et sexués (mâles et futures reines). Ces nouveaux adultes reproducteurs accumulent des réserves et hivernent dans la fourmilière. Il partiront avec un essaim de fourmis ailées lors d’une journée chaude au printemps suivant pour aller créer ce qu’on appelle des nids satellites.
Habitudes:Les fourmis charpentières sont des insectes omnivores. Dans la nature, elles se nourrissent du miellat produit par les pucerons et autres homoptères, d’insectes, de petits invertébrés morts ou vivants, ainsi que des sucs de plantes et de fruits divers. La nourriture est souvent consommée sur place par les fourmis chargées du ravitaillement, puis régurgitée à la reine, aux larves et aux autres ouvrières quand elles rentrent au nid. Plus rarement, la nourriture peut aussi être rapportée intacte et stockée dans le nid. Les ouvrières se déplacent jusqu’à une centaine de mètres du nid dans leur quête de nourriture. Lorsqu’elles entrent dans nos maisons, les fourmis ajoutent à leur menu une foule d’aliments sucrés, des viandes, de la nourriture pour animaux et des matières grasses. Elles peuvent manger presque tout ce dont les humains se nourrissent. Elles cultivent des champignons dans le bois pourri qu’elle a localisé dans un endroit humide de la charpente de la maison, occasionné par exemple, par un dégât d’eau ou une fuite de toit ou de plomberie.
Prévention:Toutes les maisons, sont vulnérables à l’infestation et aux dommages causés par ces fourmis. À l’intérieur des résidences il faut garder les lieux propres et en bon état. Toute fuite d’eau de la toiture ou de la tuyauterie doit être réparée rapidement. Il faut éviter d’entreposer le bois de chauffage à l’intérieur. À l’extérieur, il faut enlever tout le bois pourri qui entoure la résidence. II est important, lorsqu’il y a une infestation, de localiser le ou les nids en observant le comportement des fourmis. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer d’éliminer les nids.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom Latin: Monomorium pharaonis
Description :Les fourmis pharaon sont des insectes qui vivent en colonie. Au sein d’une colonie il y a deux castes d’individus : la caste reproductrice; les reines et les mâles et la caste des ouvrières. Les reines sont les plus grosses fourmis de la colonie, leur longueur varie entre 3,5 et 5 mm, elles sont de teinte brun rouge, plus sombre que les ouvrières. Leur abdomen se termine par un organe de ponte appelé ovipositeur. On compte de nombreuses reines dans une même colonie et on peut parfois les voir lorsqu’elles se déplacent avec des ouvrières. Les ouvrières mesurent entre 1,5 et 2 mm. Leur couleur varie du doré au brun rougeâtre. Leur abdomen, est généralement plus foncé que le reste du corps et la très petite taille de ces fourmis permettent de différencier les fourmis pharaon des autres espèces locales. Elles ne piquent pas.
Reproduction: L’accouplement entre mâles et femelles se produit à l’intérieur de la colonie plutôt que lors d’un vol nuptial. Les mâles meurent peu après tandis que les femelles débutent leur ponte. Chaque reine produit environ 400 œufs au cours de sa vie. Un œuf fertilisé donne naissance à une femelle (ouvrière ou reine), un œuf non fertilisé à un mâle. À une température de 27C, une ouvrière atteindra le stade adulte en 38 jours. Ce sont les ouvrières qui s’occupent des oeufs et des larves. Leur développement étant rapide, les nids peuvent contenir des centaines de milliers d’individus. (Certaines colonies comptent plus de 300 000 individus). Une colonie peut compter plus d’une reine et chacune d’elles pourra éventuellement aller fonder une autre colonie. Lorsque la colonie est surpeuplée ou lors de bouleversements (une inondation, un lavage de plancher ou la présence de pesticides), une ou plusieurs reines avec des ouvrières et leur couvée vont se séparer de la colonie principale pour aller s’établir ailleurs. On dit alors qu’il y a scission de la colonie. Chaque nid « satellite » comprend plusieurs reines pondeuses, ce qui rend son éradication très difficile une fois qu’elle est installée en nombre.
Habitudes: En climat plus froid, elle ne survit qu’à l’intérieur des bâtiments chauffés. Elle affectionne tout spécialement les serres tropicales et aussi les hôpitaux et autres établissements médico-sociaux, les restaurants, les planchers chauffants etc. Les colonies de cette espèce comptent une seule forme d’ouvrières (il n’y a pas de soldats, par exemple, comme chez d’autres fourmis). Les fourmis pharaons sont omnivores. Leur menu est constitué de sirop, de miel,de sucre, de jus de fruits, de friandises, de gâteaux et de toutes substances sucrées. Elles mangent aussi de la viande et de !a graisse; elles s’attaquent aux collections d’insectes et aux produits à base de graisse comme le cirage à chaussure. Elles s’attaquent parfois à certains insectes. Elles ne causent que peu de dommages aux denrées alimentaires. Le principal inconvénient qu’elles représentent est leur seule présence. On les retrouve le plus souvent dans la cuisine ou la salle de bain, à proximité d’une source d’eau et de chaleur. Elles établissent leur nid dans les murs, sous les planchers, à la base des constructions et dans les fissures de pierre et de ciment.
Prévention:Pour éviter que des fourmis s’infiltrent il est nécessaire de bien colmater les fissures au niveau de la base de la structure du bâtiment. À l’intérieur des résidences il faut garder les lieux propres et en bon état. II faut entreposer les aliments dans des contenants hermétiques et éviter de laisser toute source de nourriture à leur portée. II est important, lorsqu’il y a une infestation, de localiser le ou les nids en observant le comportement des fourmis. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes car l’application d’insecticides non-spécialisés pourrait rendre votre problème pire que ce qu’il est rapidement. Plus le problème sera traité tôt par une compagnie de gestion parasitaire, plus il sera facile de le contenir. Une infestation avancée peut prendre des mois, voire des années à éliminer.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom latin: Tetramorium Caespitum
Description :de couleur brun pâle à noir, souvent bicolore. Appendice plus clair que le reste du corps Environ 3-4 mm de longueur, elle se deplace lentement et possède des lignes parallèles sur la tête et le thorax. Ses antennes ont 12 segments.
Reproduction: La reine produit de 5 à 20 œufs par jour, la larve se développe en 40 jours environ. Elle passe par trois stages avant de devenir adulte.
Habitudes: Elle est omnivore ; elle se nourrit de plusieurs aliments différents, mais préfère les aliments gras et sucrés. Elle envahit les maisons en quête de nourriture ; niche à l’extérieur sous les roches,sur le bord des trottoirs et dans les fissures du pavé. Elle peut nicher à l’intérieur dans les murs et sous les planchers. C’est cette habitude de nicher entre les dalles qui lui a donné son nom et c’est aussi ce qui cause le plus de problèmes.
Prévention: On ne peut malheureusement pas faire grand chose à part faire un traitement du terrain aux appâts qui diminuera la population de fourmis. Ces traitements doivent être administrés par des spécialistes car les insecticides nécessaires sont réglementés et exigent des permis.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom Latin: Aranea
Description : L’araignée a 4 paires de pattes. (8 pattes) Son est divisé en 2 parties. Ses appendices buccaux se nomment pédipalpes et chélicères. Elles sont de tailles très variables. de quelques mm de long à plusieurs cm.
Reproduction: Le mâle araignée tisse une petite toile et y dépose son sperme. Il part ensuite en quête de femelles. Quand il en trouve une, il dépose son sperme dans ses réceptacles séminaux. Les oeufs sont ensuite pondus dans des petites capsules ou sacs. Selon les espèces, il peut y avoir de 2 à 1000 oeufs par capsule. La durée du développement est variable et les petits vont devoir muer plusieurs fois avant de devenir adultes.
Habitudes: La plupart des araignées tissent des toiles pour attraper leurs proies. Certaines autres chassent leurs proies comme l’araignée Loup. Ces araignées chasseuses sont souvent capables de sauter très loin. L’araignée tue sa victime avec du venin et elle la dévore ensuite. Elle se cache souvent près des sources de lumière car les autres insectes sont attirés par la source lumineuse. On retrouve l’araignée dans presque tous les environnements, même les maisons.
Prévention: Des fois, la pose de moustiquaire aux fenêtres et bouches de ventilation peut aider mais elles sont capables d’entrer dans les maisons par toutes les minuscules ouvertures qu’on y retrouve. Les araignées sont sensibles aux insecticides mais il est difficile de toutes les éliminer. Il est possible de faire des traitements intérieurs ou extérieurs pour en contrôler la prolifération. On peut éviter de les attirer vers la maison en éteignant les lampadaires la nuit et en éteignant les lumières de la maison. Un traitement contre les araignées sert à briser les cycles de reproduction pour ralentir leur multiplication. De cette manière il est possible de contrôler leur population. La vitesse de multiplication dépend de l’environnement et de la météo. Les traitements extérieurs doivent être faits par des experts car ils doivent respecter des normes gouvernementales et des réglementations municipales.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom Latin: Drosophilidae
Description : On l’appelle souvent mouche à fruits. Elle mesure de 2 à 4 mm. Sa couleur peut varier beaucoup. L’abdomen du mâle est plus foncé. Les yeux sont souvent rouges brillant. Elle a de petites antennes qui se terminent en plumeau. Ses ailes sont petites et elles ont l’air froissées. Les larves font environ 5mm de long et ressemblent à un ver blanc.
Reproduction: Le cycle de vie de la drosophile dure de 8 à 15 jours selon la température. Elles pondent environ 400 œufs par femelle sur des fruits pourris ou dans des liquides sucrés. Les oeufs sont très petits, environ un demi mm chacun. Les oeufs éclosent 24h après la ponte et les larves vont grandir pendant à peu près 5 jours. Les larves vont ensuite se transformer en adulte, un processus qui prend un autre 5 jours. Seulement 12 heures après sa transformation finale, la femelle s’accouple pour poursuivre le cycle.
Habitudes: Les infestations se produisent la plupart du temps en été et dans les endroits chauffés. Les drosophiles adultes vont chercher les fruits très murs ou pourris pour y pondre leurs oeufs. Elles accélèrent le phénomène de décomposition par les micro organismes qu’elles véhiculent. Elles sont aussi très attirées par le vinaigre et les autres fermentations.
Prévention: Pour éviter d’être infesté par les drosophiles: Laissez les fruits et les légumes au réfrigérateur, nettoyez bien par terre, vérifiez que nous n’avez pas laissé de fonds de jus, de vin ou de bière dans des bouteilles avant de les mettre au recyclage, éliminez les sources d’eau stagnante ou elles peuvent pondre et mettez toujours une goutte de savon dans les casseroles que vous laissez dans l’évier pour la vaisselle.
Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
On retrouve principalement trois types de coquerelles au canada. La plus commune est la blatte germanique.
Nom Latin: Blatella Germanica
Description :La blatte germanique est la plus petite et la plus commune des blattes trouvées au Canada.On l’appelle aussi coquerelle, cafard ou cancrelat.Elle peut mesurer de 11 à 14 mm. Son corps est plutôt ovale et aplati, de couleur brune, avec deux rayures brun plus foncé sur l’avant du thorax.On la reconnaît par deux longues antennes courbées vers l’arrière et par ses deux paires d’ailes qui recouvrent son abdomen. Ces ailes lui servent à planer ou à se retourner quand elle est sur le dos. Les jeunes blattes ressemblent aux adultes mais en plus petit et sans ailes.
Reproduction: La femelle peut pondre de 8 à 40 oeufs dans un petit sac qu’elle transporte avec elle.On appelle ces petits sacs des oetèques. Quand les oeufs ont bien maturé, après un mois environ,elle dépose le sac dans une fente ou près d’un mur.Les oeufs vont éclore quelques jours plus tard. Dans des bonnes conditions, une femelle de cette espèce peut produire de 4 à 8 oetèques au cours de sa vie, ce qui permet jusqu’à 3 générations par année. Une femelle qui vit 6 mois pourrait produire de 20 000 à 30 000 nouvelles blattes au bout d’une année.
Habitudes: On la retrouve dans les maisons, les restaurants, les hôtels,les entrepôts alimentaires,les navires et tous les endroits où elle trouve de la nourriture, de l’humidité de la chaleur et un abri.Les gens croient souvent que les blattes ne se retrouvent que dans les endroits sales mais c’est faux. Tant qu’elles retrouvent ce qu’elles cherchent elle vont peupler l’endroit.Les lieux sales et mal entretenus favorisent cependant l’augmentation de la population. La plupart du temps, les blattes restent cachées le jour et sortent la nuit en quête de nourriture.Elles mangent à peu près n’importe quoi mais elles préfèrent les féculents.On les retrouve partout là où l’eau et la nourriture sont accessibles. C’est un insecte nuisible parce qu’elle passe des égouts aux zones habitées et peut transmettre des maladies ou des vers aux humains.Elle récupère des germes sur ses pattes et les amène jusque sur les aliments des humains.
Prévention: C’est assez facile de reconnaître l’odeur désagréable qui trahit une infestation.Cette odeur se communique aux objets qu’elles touchent et aux aliment infestés.Souvent la présence de peaux de mues et d’excréments signale leur présence. Pour lutter contre les blattes il suffit généralement d’appliquer de bonnes mesures d’hygiène. II est important de ne pas laisser de nourriture traîner, de nettoyer les contenants ayant contenu des boissons sucrées, les bouteilles de bière et il faut entreposer les ordures à l’extérieur des maisons.
Nom Latin: Periplaneta americana
Description:
La blatte américaine est la plus grosse des blattes retrouvées au Canada.
Elle peut mesurer jusqu’à 38 mm de long.
Elle est brune, un peu rougeâtre et elle a des marques pâles sur le thorax.
Les ailes plus développées du mâle permettent de le différencier de la femelle.
Ces blattes la peuvent voler mais elles se laissent habituellement planer.
Reproduction:
Les Blattes Américaines vivent en grandes colonies là où on stocke ou on traite les aliments.
Elles sont surtout actives quand la température est plus élevée que 22°C mais elles peuvent aussi survivre
à des températures plus basses.
Le cycle de développement de la blatte américaine de l’oeuf à l’adulte dure environ deux ans et la vie de l’adulte dure à peu près un an de plus.
Chaque femelle donnera vie à environ 150 individus.
Habitudes:
Elle vit souvent dans les caves et sous-sols, plus particulièrement autour
des tuyaux et des drains. Elle aime les égouts et les lieux humides.
C’est un insecte nuisible parce qu’elle se déplace entre les égouts et les
zones habitées des maisons et elle peut transmettre des maladies aux humains.
Elle récupère des germes sur ses pattes et les amène sur les aliments des
humains.
Prévention:
Le plus important dans la lutte contre les blattes est d’empêcher les infestations
en prenant des mesures d’hygiène et de propreté exemplaires.
II ne faut pas laisser traîner de nourriture et vous devez sortir
les déchets à l’extérieur de la maison.
Nom Latin: Blatta orientalis
Description :
la blatte asiatique est une grande espèce de cafard, qui mesure entre 18 et 29 mm de long à l’âge adulte Elle est de couleur marron foncé à noir avec un corps brillant. La femelle a une apparence un peu différente de celle du mâle : Elle a des ailes très courtes et un corps plus large que celui-ci. Le mâle a un corps plus étroit et de longues ailes, qui couvrent la plus grande partie de son corps et sont de couleur marron. Le mâle et la femelle ne sont pas capables de voler, mais peuvent se laisser planer.
Reproduction :
La nymphe est relativement similaire à l’adulte. Elle est cependant plus petite, ses ailes ne sont pas développées et ses organes sexuels ne sont pas encore à maturité. Au cours de sa croissance, elles ressemble de plus en plus à l’adulte et c’est à leur dernière mue, que les ailes finissent par se déployer complètement .
Une fois fécondée, la femelle produit une oothèque à l’intérieur de son abdomen. Généralement, elle le dépose après un jour ou deux mais elle peut le garder pendant près de 7 jours.
Les nymphes émergent après 42 jours lorsque la température est à 29,5 °C et en 81 jours lorsque la température est à 21,0 °C2.
Chez cette espèce, la femelle peut pondre plus de 8 oothèques (poche d’œufs) pouvant chacune d’elles contenir entre 12 et 18 œufs qui deviendront des nymphes une fois éclos. Les nymphes complètent leur développement en 1 ou 2 ans.
Les blattes orientales vivent dans les égouts et les endroits très humides, elles aiment la matière organique en décomposition. Elles sont parfois appelées « insectes d’eau » parce qu’ils sortent des drains.
Elles peuvent entrer dans les maisons à travers les seuils de porte, le long des conduites de plomberie, en suivant les fils électriques et les drains de sous sol..
À l’intérieur des maisons, elles ont tendance à se cacher dans les espaces non accessibles comme les vide sanitaires et les canalisations. Elles se nourrissent de toutes sortes de nourriture, en particulier de matière organique en décomposition et des aliments féculents.
Prévention:
Les coquerelles peuvent propager au moins 33 types de bactéries, six types de vers parasites et au moins sept autres types de pathogènes humains. Elles ramassent les es germes sur les épines de leurs pattes lorsqu’elles se promènent dans les égouts, puis les transportent sur des aliments ou des surfaces alimentaires.
Pour éviter leur présence : Gardez les aliments scellés et stockés correctement, particulièrement dans les cuisines. Gardez la cuisines propres tous les jours, jetez les miettes et vider les ordures qui sont susceptibles de s’accumuler. Jetez les ordures régulièrement, scellez les fissures et les trous dans les maisons, y compris les points d’entrée d’eau et les drains. Gardez les sous-sols et les vides sanitaires bien aérés et secs.
Nom Latin: Cimex Lectularius
Description : Corps ovale aplati dépourvu d’ailes et mesurent 4 à 7 mm de long. De couleur brunâtre brillante, elles se gonflent après un repas de sang et prennent alors une coloration brun foncé. On distingue trois stades dans le cycle de développement de la punaise : l’œuf, la nymphe et l’adulte. De couleur blanche, les œufs mesurent environ 1 mm de long. La nymphe a le même aspect que l’adulte, mais elle est plus petite. Lorsque ces insectes sont nombreux, ils produisent une odeur particulière.
Reproduction: Lorsqu’elle pond ses œufs, la femelle produit une substance qui lui permet de les coller sur place. À sa sortie de l’œuf, le jeune insecte (larve) a déjà la forme de l’adulte mais en plus petit. De couleur jaunâtre au début, il devient plus rougeâtre dès le premier repas de sang. Il se développera graduellement et pour devenir adulte, il devra prélever du sang à cinq reprises. Une fois qu’ils seront parvenus à maturité, le mâle et la femelle s’accoupleront et, après avoir aspiré une autre fois du sang, la femelle pondra ses œufs. La punaise de lit est grégaire; les œufs, les larves et les adultes se retrouvent ensemble.
Production d’œufs : La femelle pond de 1 à 5 œufs par jour et pourra en pondre jusqu’à 500 dans sa courte vie Les œufs sont fixés par une sécrétion collante pour rendre la propagation des oeufs plus facile. Ils mettent de 6 à 10 jours pour éclore selon l’environnement.
Cycle de vie : De l’œuf à l’adulte : 21 jours à 30°C et 120 jours à 16°C (humidité relative 75-80%) 5 stades nymphaux nécessitant un repas sanguin pour muer et passer au stade suivant Espérance de vie dans des conditions normales : 316 jours Produit de 3 à 4 générations par année
Habitudes: Cet insecte n’est pas toujours facile à détecter, car il s’active surtout la nuit. Le jour, il se cache près des coutures du matelas, dans de petites fissures dans les murs, dans le cadre du lit, le sommier, les meubles, le plancher ou les cadres de porte ou de fenêtre) où il pondra ses œufs.. L’absence de proie entraîne une dispersion de la punaise. Ainsi, lorsque les punaises sont présentes dans une seule pièce avec des personnes qui y dorment régulièrement elles auront tendance à demeurer sur place. Par contre, si on retire ces personnes de la pièce, les punaises se disperseront dans tout le logement ou même ailleurs dans l’immeuble. Bien qu’elle se répande moins rapidement que les blattes entre les appartements, elle peut suivre les tuyaux et voyager entre ceux-ci et même entre les maisons. Les punaises s’éloignent peu de leur hôte si elles peuvent se nourrir régulièrement. Si ce n’est pas le cas, elles passent d’une chambre à l’autre en marchant par terre.
Le déménagement ou le déplacement d’articles déjà infestés (meubles, literie, vêtements, valises pour un hôtel, etc.) d’un lieu habité à un autre est le principal mode de dispersion des punaises.
Facteurs de développement : Température minimum pour le développement : 13°C Températures létales : Min : -16°C constant pour 4 jours. Max : 50°C pour 3 heures. Préfère de loin le sang humain mais se contenterait d’un animal à sang chaud. Leurs repas prennent de 3 à 12 minutes. Dans certaines conditions, une punaise adulte peut survivre 1 an sans se nourrir.
Symptomes: Pour la majorité des personnes, les piqûres entraîneront la formation de petites lésions rougeâtres qui se développeront en lésions surélevées et durcies. On remarquera souvent un petit point rouge au centre. Ces lésions causent des démangeaisons importantes, elles sont plus symptomatiques le matin et l’intensité de la rougeur et de la démangeaison diminue au cours de la journée. Les lésions surviennent surtout sur les parties exposées pendant le sommeil, cou, bras, mains, ventre, jambes et dos. Si la personne n’est pas piquée de nouveau, les lésions disparaissent au bout de deux semaines.
Moyens de détection: L’infestation peut être confirmée par la découverte, dans les cachettes potentielles de punaises, d’insectes vivants, de mues, d’œufs ou de déjections. Ces dernières peuvent également être visibles sous la forme de petites taches noires ou brun foncé sur les draps ou le matelas, souvent au niveau des coutures. Si les punaises se retrouvent sur le tour du matelas, la meilleure solution est de le recouvrir d’une housse anti-punaises pour éviter qu’elles se répandent. Il faut aussi passer l’aspirateur sur le sol et les endroits où l’on soupçonne que les punaises se cachent. Il faut s’assurer de se débarrasser immédiatement du sac d’aspirateur sans l’ouvrir dans un endroit où les punaises peuvent se disperser à nouveau ou de nettoyer complètement le réservoir d’un aspirateur sans sac. Idéalement à la vapeur chaude.
VOYAGES: Si vous dormez dans un endroit fréquenté par de nombreux voyageurs tel qu’un hôtel, vous pouvez soulever les draps du lit afin de vérifier s’il y a présence de taches brunes ou noires. S’il y en a, il s’agit de petits excréments de punaises. Des exuvies (anciennes peaux) perdues lors de la mue peuvent aussi constituer une preuve de passage.
Traitement en général: Selon le degré d’infestation, (à faire inspecter par un exterminateur) des traitements peuvent être appliqués dans la maison mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont éliminées.
La lutte intégrée reste le meilleur moyen de lutte contre cette épidémie. L’utilisation de pesticides ne peut suffire à lui seul pour régler un problème de punaises. Assurez-vous de communiquer avec un expert pour vous débarrasser de ce problème.
L’utilisation inadéquate des pesticides crée un déplacement et une résistance au sein des populations traitées et peut même nuire à votre santé. Ne jamais jeter les meubles infestés, ils peuvent être traités. Si vous désirez malgré tout vous en départir vous devez les détruire et les rendre inutilisables. Il existe des techniques pour éviter que les gens soient piqués pendant le traitement.
Vous avez besoin d’un expert, demandez-moi un devis ou une estimation en tout temps et je vous mettrai en communication avec des experts.
Nom Latin: Vespa
Description : Au Canada, on retrouve plus de quinze espèces de guêpes sociales qui arborent du noir ainsi que du jaune, du blanc ou du brun. Il existe aussi plusieurs espèces de guêpes solitaires qui arborent des teintes variées (bleues, noires, rouges, etc.)
Elles sont moins poilues que les bourdons et les abeilles domestiques, elles semblent plus lisses et élancées que les abeilles, de plus, elles ne portent pas de corbeilles sur leurs pattes pour récolter le pollen. Elles ont deux paires d’ailes, l’une plus petite que l’autre, trois paires de pattes qui n’ont vraiment pas de spécialité. Son abdomen se termine chez la reine par l’organe de ponte et chez les ouvrières par l’aiguillon. Le mâle ne pique pas. Sa société est composée de la reine, beaucoup plus grosse, des ouvrières et des mâles.
Reproduction: La reine fécondée à l’automne passe l’hiver dans un abri qu’elle quitte au printemps pour fonder une colonie qu’on appelle un essaim. Elle choisira un endroit près d’un arbre dont le bois mastiqué et trempé de salive servira à construire son nid. D’autres espèces vont construire un nid avec de la boue, creuser une galerie dans la terre ou pondre directement sur une proie (parasites). Ensuite la reine fabrique quelques cellules pour y pondre ses oeufs dont l’éclosion surviendra après quelques jours. La guêpe élève seule les premières ouvrières jusqu’à ce que ces dernières prennent sa suite après une vingtaine de jours. Le nid de guêpes s’agrandit tout au long de l’été. Vers la fin de l’été les ouvrières agrandissent la taille des alvéoles pour y loger les mâles à naître. L’accouplement a lieu à la fin de l’été et seulement un certain nombre de reines survivront à l’hiver. La vieille reine, les ouvrières et les mâles meurent à l’automne.
Habitudes: Tout comme l’abeille, la guêpe participe à la pollinisation des fleurs. Chaque nid de guêpes est un petit chef-d’oeuvre architectural, et malgré leur fragilité apparente, il est fascinant d’observer la précision et l’ingéniosité de la construction. Les couleurs du nid varient selon l’essence de bois, les feuilles et les fleurs utilisées. Ainsi, chaque espèce de guêpes dispose de matériaux spécifiques et la construction du nid varie d’un essaim à l’autre. Par exemple, le nid de la guêpe noire, ou cartonnière, est fait essentiellement de papier. La guêpe jaune, quant à elle, utilise de minuscules copeaux de bois pressés qui donnent un habitat de couleur brun pâle à beige délicat. Certaines espèces fixent couramment leur nid sous les avant-toits, tandis que d’autres préfèrent le rebord extérieur des fenêtres. Les guêpes peuvent s’introduire accidentellement dans la maison par une fenêtre ou une porte entrouverte et ne plus trouver la sortie. Si une reine s’introduit dans la maison, elle peut établir son nid au grenier. Parfois, lorsqu’elles ont profité d’une ouverture pour établir leur nid dans un mur, il arrive que la colonie, en prenant de l’expansion, se trouve à l’étroit. Les guêpes peuvent alors se servir de leurs pièces buccales comme outil afin de s’introduire dans une maison. On peut aussi les apercevoir autour de nos aliments contenant des protéines ou du sucre.
Prévention: Installez des moustiquaires à chaque fenêtre et bouchez les trous par lesquels elles pourraient pénétrer dans la maison. Il est préférable d’utiliser des poubelles qui ont un couvercle et de les éloigner de celles qui n’en ont pas. Inspectez vos arbres et réglez tout problème de pucerons ou d’autres insectes pouvant produire du miellat, une substance sucrée qui attire les guêpes. Les nids sont souvent détectés à la fin de l’été lorsqu’ils sont plus gros, mais il serait bien de prendre l’habitude d’inspecter soigneusement les alentours de la maison plutôt au printemps quand le nid contient moins d’individus. Lorsque vous croisez une guêpe, BOUGEZ LENTEMENT sans faire de grands mouvements brusques. Évitez que les guêpes ne vous prennent pour une fleur : abstenez-vous d’utiliser des produits très parfumés tels que les lotions de bronzage ou du fixatif à cheveux. Comme les ouvrières s’alimentent surtout de jus de fruits ainsi que de substances sucrées, couvrez vos boissons et utilisez une paille lorsque vous êtes à l’extérieur. Couvrez aussi vos aliments et surveillez le sandwich que vous mangez pendant vos pique-niques, car la viande sera apportée aux larves. La nourriture pour animaux est également à surveiller. Les vêtements de couleur blanche, verte, beige ou kaki attireraient moins les guêpes que ceux affichant des couleurs vives et des motifs. Il est préférable de se couvrir les bras ainsi que les jambes et d’attacher ses cheveux pour que les guêpes ne s’y mêlent pas.
En cas de piqûre, appliquer de la glace, mais si il y a réaction, comme de la difficulté à respirer, de la fièvre ou autre, présentez-vous à l’urgence d’un hôpital rapidement car il est possible que la personne soit allergique au venin. Contrairement aux abeilles domestiques qui meurent lorsqu’elles ont piqué, les guêpes peuvent piquer plus d’une fois. De plus, elles peuvent laisser une phéromone ou une substance qui incitera les autres guêpes à aller piquer au même endroit.
N’hésitez-pas à me demander une soumission pour qu’un expert vous aide à régler votre problème rapidement.
Nom Latin: Apis Mellifera
Description :Sa grandeur peut varier beaucoup, de 2 mm à 4 centimètres. Elles ont deux yeux composés de nombreuses facettes hexagonales et trois yeux simples. Normalement elle a un corps brun noir couvert de poils gris ou bruns. Elle a deux paires d’ailes colorées avec des nervures sombres qui lui permettent de voler dans tous les sens comme un hélicoptère. Elle a six pattes poilues et brunes. Ses yeux lui permettent de voir même derrière elle. Ses antennes lui servent à capter les odeurs. Elle a une trompe pour sucer le nectar au fond des fleurs et deux mandibules qui lui servent à manipuler la cire et déplacer les objets. L’abeille a un dard rétractable pour se défendre ou défendre le nid ou la ruche.
Reproduction: Il y a plus de 20 000 espèces d’abeilles dans le monde et on en découvre encore. Certaines sont solitaires, d’autres sont grégaires ( vivent en groupe ). Normalement, l’abeille fait ses nids dans des arbres ou dans le sol. L’essaim est le nom donné au nid de l’abeille et il est fait de cellules hexagonales de cire superposées et il est souvent entouré de cellulose ( papier mâché). Dans les essaims, c’est la reine qui dirige tout. Le mâle ne sert qu’à une chose: fertiliser les reines. La reine vit environ cinq ans et elle pond sans arrêt, près de 1500 oeufs chaque 24h. Quand le nid est au maximum de sa capacité d’abeilles, une des reines nouvellement pondues, part avec des ouvrières et des mâles pour aller former un autre essaim ailleurs.
Prévention: L’abeille n’attaque pas sauf si vous la menacez ou vous menacez le nid. L’abeille a un dard rétractable qui possède des pointes qui s’écartent dans la chair empêchant le dard de sortir. Un peu comme la forme d’un sapin. L’abeille meurt une fois qu’elle a piqué donc elle ne pique pas pour rien. Si vous êtes piqué, retirez le dard avec une pincette et désinfectez la piqûre. Les hommes se servent des abeilles pour polliniser les plantes dans les cultures, il est normal de voir une grande quantité d’abeilles à proximité des champs. Vérifiez si vous voyez des ruches déposées près de l’endroit ou vous voyez une grande concentration d’abeilles. Vous pouvez aussi aller consulter les cultivateurs qui possèdent les champs où vous vous trouvez. Si ce n’est pas une ruche « domestique » vous pouvez tenter de trouver le nid. Ne tentez pas de retirer le nid par vous-même, la piqûre de plusieurs abeilles peut être dangereuse,voir même fatale.
N’hésitez-pas à me demander une soumission pour qu’un expert vous aide à régler votre problème rapidement.
Nom Latin: Dermestidae
Description : La longueur des adultes peut varier de 2 à 4 mm. Il a une forme plutôt ovale. La couleur peut varier : elle peut être brune ou noire, avec des taches et des écailles jaunes ou blanches sur le dos. Le ventre est recouvert de fines écailles gris-jaune. Au repos, les antennes se replient dans des cavités du thorax. Les yeux sont un peu arrondis. Les pattes sont courtes et se rétractent sous le ventre. Les ailes d’en arrière de l’anthrène sont dures et se rejoignent au milieu du dos. Les larves sont brunes et sont assez facile à reconnaître, elles ont trois touffes de poils dorés au bout de l’abdomen et elles mesurent de 4 à 5 mm.
Reproduction: La femelle anthrène peut pondre de 30 à 100 œufs, qui vont éclore entre 10 à 18 jours après. L’étape de la larve peut durer jusqu’à un an et les adultes vivent un ou deux mois.
Habitudes: Dans les maisons, les larves de l’anthrène s’attaquent aux tapis, aux tissus en laine et aux autres tissus ou produits d’origine animale. On peut les retrouver dans les parterres et ils entrent souvent dans la maison avec les fleurs coupées.
Prévention: Les infestations d’anthrènes peuvent souvent être évitées par une série d’actions simples: l’installation de moustiquaires, mettre des grillages sur les trappes de ventilation, boucher les trous dans la fondation, nettoyer les vêtements avant de les entreposer, passer l’aspirateur là ou il y a beaucoup de poussière et sous les tapis aussi.
Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.
N’hésitez-pas à me demander une soumission pour qu’un expert vous aide à régler votre problème rapidement.
Nom Latin: Dermestidae
Description : L’attagène des tapis est un petit insecte ovale, brun foncé ou noir, et il mesure entre 3 et 5 mm de long. Les premières parties des antennes et des pattes sont plus pâles. Les adultes volent et mangent du nectar et du pollen. La larve de l’attagène est plus allongée et elle est poilue; elle mesure entre 10 et 15 mm. Sa couleur varie de brun à doré. Au bout de l’abdomen on peut voir un groupe de poils qui ressemble à un petit pinceau. C’est la larve de l’attagène qui est dommageable.
Reproduction: La reproduction atteint son maximum à des températures comprises entre15 et 30 °C. Les œufs sont pondus dans des fissures dans les murs et à travers les matières infestées. La femelle pond entre 50 et 100 oeufs et elle les dépose au pied des murs, près du chauffage, sous les plinthes, dans l’entretoit et dans les murs. Quand les conditions sont optimales, les oeufs vont éclore 11 jours plus tard. La larve de l’attagène va vivre de un à deux ans et elle va muer plusieurs fois. La larve va faire son cocon avec sa dernière peau et prendre 6 à 24 jours pour devenir un adulte. Le mâle adulte vit en moyenne 38 jours et la femelle 36.
Habitudes: Les adultes ne sont pas nuisibles et se nourrissent de pollen et de nectar. Ils entrent dans les maisons par toutes les ouvertures. Les femelles attagène pondent leurs oeufs là où les larves vont pouvoir manger. Les larves vont attaquer les produits d’origine animale, principalement: les tapis en laine, la fourrure, la soie, les cheveux (perruques), le cuir, les poils d’animaux, la plume ( oreillers), les collections d’insectes, la farine de poisson, le lait en poudre, la nourriture sèche pour chien ou chats et plusieurs autres denrées sèches. Elles mangent aussi certains produits d’origine végétale comme le coton, le lin, la jute, la rayonne et plus particulièrement des vêtements qui ont des traces de sueur humaine. Souvent on peut voir des trous ou des mues sur les objets et cela révèle une infestation.
Prévention: Les infestations d’anthrènes peuvent souvent être évitées par une série d’actions simples: l’installation de moustiquaires, mettre des grillages sur les trappes de ventilation, boucher les trous dans la fondation, nettoyer les vêtements avant de les entreposer, passer l’aspirateur là ou il y a beaucoup de poussière et sous les tapis aussi. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.
N’hésitez-pas à me demander une soumission pour qu’un expert vous aide à régler votre problème rapidement.
Nom Latin: Sciuris carolinensis
Description : Il existe plusieurs espèces d’écureuils au Québec. On observe l’écureuil gris dans les villes et les banlieues ainsi que dans les forêts feuillues ou mixtes (comprenant des conifères et des feuillus). Il porte un pelage teinté principalement de gris, surtout à l’approche de l’hiver. Tout comme chez les espèces semblables, la partie ventrale est plutôt blanche. Les écureuils noirs sont fréquents, surtout quand on se déplace plus au nord. L’écureuil roux est plus petit, sa queue est moins longue et son pelage brun est de couleur rousse en hiver et olive en été. Une ligne noire sépare le pelage hivernalfoncé de la partie ventrale. Il peut côtoyer l’écureuil gris, mais il est davantage associé aux forêts de conifères (ou mixtes), et on peut l’apercevoir également autour des bâtiments. Il existe aussi des écureuils »volants » (le petit polatouche et le grand polatouche) qui possèdent un repli de peau qui relie, de chaque côté du corps, la patte antérieure à la patte postérieure, leur permettant ainsi de planer. Leur queue serait aussi plus aplatie. Ces écureuils fréquentent plus les greniers et les grands bâtiments. Le tamia rayé est plus petit, a deux lignes blanches sur le dos délimitées par des lignes noires. Il a aussi une plus petite queue et elle est moins touffue. Il vit presque exclusivement au sol.
Reproduction:La femelle élève seule ses petits. De mars à août, elle peut avoir une ou deux portées comprenant chacune trois petits en moyenne. Les petits n’ont pas de poils à la naissanceet leurs yeux sont fermés. La femelle les recouvre avec les matériaux du nid lorsqu’elle s’absente.
Habitudes: Les écureuils grimpent aux arbres pour se protéger, s’abriter et se nourrir. Ils recherchent les bourgeons (à la fin de l’hiver et au printemps), les glands, les noix, les akènes (fruits du hêtre), les samares d’érable et d’orme, le cambium des arbres (partie du tronc sous l’écorce), les petits fruits ainsi que les insectes. Ils se nourrissent aussi parfois d’oeufs et d’oisillons. L’été, ils se confectionnent des abris sphériques à l’aide de feuilles d’arbres et de brindilles qu’ils rassemblent au niveau des branches. Il peuvent également utiliser un trou de pic creusé dans un arbre ou encore gruger le point d’insertion d’un bout de branche pourrie pour former une cavité dans laquelle ilas nicheront. Ils enterrent séparément les fruits (les glands,par exemple) qu’ils gardent en réserve pour l’hiver et qu’ils retrouveront grâce à leur odorat fin. L’écureuil demeure actif l’hiver. Contrairement aux polatouches nocturnes, il s’active le jour mais aux heures les plus fraîches pendant l’été et aux heures les plus chaudes l’hiver. L’écureuil est tout d’abord attiré par les boisés ou les arbres. Il peut, par contre, gruger un toit de bardeaux ou du bois dans le but de s’introduire dans un grenier où il y installera parfois son nid. Il peut aussi pénétrer dans une maison par la cheminée ou les bouches de ventilation. Les dommages qu’il cause peuvent s’avérer importants, car il grugera les fils électriques ou tentera de se faire un nid en détruisant les matériaux fibreux qu’il trouve un peu partout. Il pourra aussi ronger les matelas et les couvertures s’il s’introduit dans un chalet.
Il est habituellement possible de le voir ou d’entendre le bruit qu’il fait, et on pourra parfois remarquer ses excréments de forme ovale (1 cm de long environ), les trous qu’il a grugés ou encore ses réserves de nourriture. En ville ou en banlieue, l’écureuil gris s’en prend aux bulbes, aux graines et aux bourgeons des plantes ainsi qu’aux légumes mûrs ou aux grains de mais. Lorsqu’il enfouit ses réserves alimentaires, il endommage aussi les pelouses. De façon générale, l’écureuil contribue au reboisement des milieux naturels, car il oublie une partie des graines qu’il enterre. L’écureuil nuit cependant à la croissance des arbres lorsqu’il se nourrit de leurs bourgeons et leur écorce. Il s’en prend aussi aux tubulures où circule l’eau d’érable en direction de la cabane à sucre.
Prévention: La meilleure façon d’éviter la présence d’écureuils à l’intérieur de la maison consiste à boucher les ouvertures, à remplacer les vitres brisées et à inspecter les autres structures qui peuvent leur donner accès à l’intérieur d’un bâtiment. Ces points d’entrée sont souvent situés en hauteur, de sorte qu’on ne les remarque pas. Il faut par contre éviter de boucher le seul point de sortie de l’animal s’il est déjà à l’intérieur. parce qu’il peut faire beaucoup de dégâts en essayant de sortir. Pour les mangeoires à oiseaux, il est préférable d’installer des structures de plastique en forme d’entonnoir inversé sur les poteaux qui les supportent afin que les graines ne deviennent pas accessibles aux écureuils. Ils sont capables de gruger le bois pour agrandir le trou d’entrée des cabanes à oiseaux pour aller manger les oisillons. Certains auteurs suggèrent de couper les branches qui lui permettent de grimper d’accéder au toit. On peut également capturer l’animal au moyen d’une cage et le relocaliser. On peut les appâter avec des arachides (ou du beurre d’arachide), des noix, des graines de tournesol, du maïs, des raisins et des tranches d’orange ou de pomme. Il est préférable de laisser l’animal s’habituer à l’appât avant d’activer le piège. Il est à noter que certaines localités exigent l’obtention d’un permis de capture. Faites bien attention de ne pas tendre la main à l’animal, il a souvent tendance à mordre.
Vous avez besoin d’aide pour une capture?
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Nom Latin: Coccinellidae
Description :Les coccinelles asiatiques sont presque pareilles à nos coccinelles indigènes, mais elles ont des teintes et des taches qui varient beaucoup. Elles résistent beaucoup plus au froid et elles n’ont aucun prédateur naturel. Quand elles se sentent menacées, elles secrètent une odeur nauséabonde. Elles sont plus grosses que les coccinelles domestiques ( 5-8mm de long ) et elles ont des taches en forme de »M » sur le thorax.
Reproduction: Elle est adaptée à vivre dans de nombreux milieux alors elle s’est bien adaptée et elle se multiplie rapidement. Elle compétitionne avec les espèces indigènes et elle se nourrit même de leurs larves.
Habitudes:Souvent au mois d’octobre, des milliers d’individus se rassemblent et vont se réfugier dans des abris pour passer l’hiver ( arbres creux, tas de feuilles, greniers de maisons etc). Dans les toits de maison, elles pondent et vont se réfugier dans la laine isolante pour se protéger du froid. Selon la chaleur de la maison ou de l’entre toit, elles se glissent vers les endroits plus chauds et vont s’accumuler près des fenêtres pour sortir. La coccinelle asiatique n’est pas dangereuse pour l’homme mais son odeur nauséabonde peut être gênante dans les maisons.
C’est un insecte très vorace, un adulte peut manger de 90 à 270 pucerons par jour. Elle devient rapidement l’espèce de coccinelle la plus abondante au Québec et menace l’équilibre des écosystèmes. Elle peut s’attaquer aux fruits comme le raisin et elle peut diminuer la qualité de la vendange.
Prévention: Il est nécessaire de bien boucher les ouvertures au niveau de la structure du bâtiment et il faut bien calfeutrer le tour des portes et fenêtres. Il faut mettre des grillages aux trappes de ventilation des toîts. Dans des cas ou une maison est envahie par plusieurs centaines d’individus, des traitements peuvent être appliqués mais ils devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Habitudes: Les adultes ne sont pas nuisibles et se nourrissent de pollen et de nectar. Ils entrent dans les maisons par toutes les ouvertures. Les femelles attagène pondent leurs oeufs là où les larves vont pouvoir manger. Les larves vont attaquer les produits d’origine animale, principalement: les tapis en laine, la fourrure, la soie, les cheveux (perruques), le cuir, les poils d’animaux, la plume ( oreillers), les collections d’insectes, la farine de poisson, le lait en poudre, la nourriture sèche pour chien ou chats et plusieurs autres denrées sèches. Elles mangent aussi certains produits d’origine végétale comme le coton, le lin, la jute, la rayonne et plus particulièrement des vêtements qui ont des traces de sueur humaine. Souvent on peut voir des trous ou des mues sur les objets et cela révèle une infestation.
Prévention: Les infestations d’anthrènes peuvent souvent être évitées par une série d’actions simples: l’installation de moustiquaires, mettre des grillages sur les trappes de ventilation, boucher les trous dans la fondation, nettoyer les vêtements avant de les entreposer, passer l’aspirateur là ou il y a beaucoup de poussière et sous les tapis aussi. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.
N’hésitez-pas à me demander une soumission pour qu’un expert vous aide à régler votre problème rapidement.
Nom Latin: vespertilio
Description : Mammifère de petite taille. Unique mammifère capable de voler. Corps poilu, ailes membraneuses qui rattachent les bras aux pattes postérieures. Grandes oreilles, se repose la tête en bas. La petite chauve-souris brune, une espèce de taille moyenne du Canada, pèse environ 8 grammes en été (la masse de deux pièces de 5 cents et d’une pièce de 10 cents) et l’envergure de ses ailes est d’environ 22 cm. La chauve-souris cendrée, avec ses 30 g et une envergure de 40 cm, est la plus grosse des espèces du Canada. Espérance de vie, jusqu’à 35 ans. La plupart des chauves-souris — et toutes les espèces du Canada —utilisent l’écho des sons qu’elles produisent pour localiser les objets se trouvant sur leur chemin. Les sons aigus ont des longueurs d’onde plus courtes que les sons graves et donnent aux chauves souris des renseignements plus détaillés sur leur cible. Les cris de la plupart des espèces de chauves souris du Canada sont des ultrasons (inaudibles pour l’oreille humaine). 19 espèces vivent au Canada 8 au Québec
Reproduction: Au début d’août, les mâles adultes se rendent chaque nuit dans les cavernes et les mines qui serviront de sites d’hibernation. Ils arrivent à ces endroits après s’être nourris et passent plusieurs heures sous terre. À mesure que le mois d’août avance, de plus en plus de femelles adultes et de jeunes se joignent aux mâles dans les sites d’hibernation; les premiers accouplements ont lieu au milieu d’août. La plus grande partie des accouplements se produit avant que le nombre de chauves-souris hibernantes n’augmente en septembre. Les femelles conservent le sperme dans leur utérus pendant tout l’hiver. L’ovulation et la fécondation se produisent lorsqu’elles sortent d’hibernation au printemps. Les femelles gravides de la plupart des espèces du Canada se réunissent, en avril ou en mai, dans les gîtes les plus chauds situés dans des bâtiments ou des arbres creux. Une seule colonie peut compter plusieurs centaines de petites chauves-souris. C’est dans ces colonies de maternité que les petits naissent vers la mi-juin, soit de 50 à 60 jours après la fécondation, et c’est là qu’ils sont élevés. Chacune des petites chauves-souris femelles donne naissance à un seul petit.Les femelles laissent leur petit dans l’aire de repos chaque nuit lorsqu’elles sortent pour trouver de la nourriture. À leur retour, les mères retrouvent infailliblement leur propre petitparmi les nombreux autres qui attendent dans la colonie de maternité. Les petites chauves-souris volent à l’âge de 18 jours. À cette étape, ils ont perdu leurs dents de lait et commencé à consommer des insectes, en plus de se nourrir du lait maternel. En juillet et en août, les femelles et les jeunes s’alimentent abondamment, car ils se font des réserves de graisse en prévision de l’hibernation. Nous savons relativement peu de choses au sujet de la vie des mâles adultes en été. Ils ne vivent pas dans les colonies de maternité avec les femelles et les petits, et nous supposons qu’ils gîtent seuls ou en petits groupes dans les fissures et les crevasses.
Habitudes: Au Canada, les chauves-souris se nourrissent d’insectes, habituellement ceux qu’elles attrapent en vol, notamment des papillons nocturnes, des coléoptères, des éphémères communes, des phryganes et des moucherons. Les espèces insectivores consomment en général entre 50 p. 100 et plus de 100 p. 100 de leur masse corporelle en insectes au cours de chacune des nuits d’été. Cela équivaut, pour une personne de 60 kg, à la consommation de 30 à 60 kg de nourriture en une seule journée. Le sommeil d’une chauve-souris en été est ponctué de vingt heures de sommeil pour quatre heures de chasse nocturne. Au cours de l’été, les individus de certaines espèces de chauves-souris se rassemblent en colonies, tandis que d’autres vivent seuls. Dans le premier groupe, on compte des espèces qui gîtent dans des bâtiments, comme la petite chauve-souris brune, la grande chauve-souris brune et la chauve-souris de Yuma. Dans le deuxième groupe, il y a des espèces qui dorment dans des arbres ou des plantes grimpantes, comme la chauve-souris rousse et la chauve-souris cendrée. D’autres espèces, comme la chauve-souris blonde et l’oreillard maculé, préfèrent les fissures et les crevasses des falaises. À l’automne, au Canada, lorsque les conditions climatiques deviennent plus rigoureuses et que les insectes se font de moins en moins nombreux, les chauves- souris combinent migration et hibernation. Certaines espèces communes qui gîtent dans les bâtiments, y compris la petite chauve-souris brune et la grande chauve- souris brune, migrent vers des lieux d’hibernation dont l’éloignement varie : la petite chauve-souris brune peut parcourir des centaines de kilomètres et la grande chauve-souris brune, des dizaines de kilomètres. Les chauves-souris hibernent en général sous terre, souvent dans des cavernes ou des mines désaffectées, où les températures sont stables et supérieures au point de congélation et où l’humidité est très élevée. D’autres espèces, comme la chauve-souris rousse, la chauve-souris cendrée et la chauve-souris argentée, migrent vers des endroits plus au sud, où elles peuvent hiberner dans des arbres creux ou des couches de feuilles mortes (chauve- souris rousse) ou rester actives tout l’hiver.
Prévention: La chauve souris est un mammifère et peut transmettre la rage, dans le cas d’une morsure, consultez un médecin rapidement. Les chauves-souris sont des animaux très utiles et l’on devrait essayer de cohabiter avec eux plutôt que les éliminer. Si une colonie s’est établie chez vous et que vous la trouvez dérangeante, nous vous suggérons de consulter un spécialiste en gestion parasitaire. Ce professionnel saura comment expulser cette colonie de votre résidence de façon à minimiser le taux de mortalité chez les chauves-souris.
N’hésitez-pas à me demander une soumission pour qu’un expert vous aide à régler votre problème rapidement.
Nom Latin: Marmota monax
Description : La marmotte a un corps trapu, une tête large, plate et un cou qui semble presqu’ absent. Les oreilles sont petites et rondes, les membres courts et puissants, la queue relativement courte et touffue. Les pattes antérieures possèdent 4 doigts en plus d’un pouce rudimentaire recouvert d’un ongle plat. Les pattes postérieures se terminent par 5 doigts bien formés. À l’exception du pouce, tous les doigts sont munis de griffes plates et incurvées. Comme les autres rongeurs, la marmotte possède 2 paires de grosses incisives placées à l’avant de la bouche. Celles-ci croissent continuellement mais seule leur face antérieure est recouverte d’émail, de sorte qu’elles s’usent en biseau et deviennent tranchantes comme un ciseau. La marmotte mesure entre 45 et 65 cm de long. Elle pèse, en général, 2,5 à 4,5 kg, son poids atteint son maximum à l’automne. Le pelage, constitué de duvet dense et laineux sur les flancs et le dos, va du brun clair au brun foncé. Sur le ventre, le pelage apparaît plus pâle ou roux. Les pieds, ainsi que la queue sont parfois noirs.
Reproduction: La période du rut dure se passe en mars ou avril. La durée de la période de gestation est de 32 jours. Elle peut avoir une seule portée par année de 4 à 6 petits en moyenne. Elle met bas d’avril à mai habituellement. La Marmotte commune s’accouple peu après sa sortie d’hibernation, soit en mars ou en avril. Au cours de cette période, les bagarres entre mâles éclatent souvent. Les nouveau-nés sont nus, aveugles et sans défense. Leur peau est rose et plissée. Ils pèsent de 25 à 30 g et mesurent environ 10,5 cm de long. À deux semaines, les petits sont couverts de poils courts et noirs. Entre les 26e et 28e jours, les yeux s’ouvrent. Peu après, ils commencent à manger des plantes vertes. À 5 semaines, ils sont déjà de véritables marmottes miniatures. Le sevrage survient vers la 6e semaine. La plupart quittent le gîte familial vers l’âge de 3 mois. En général, ils atteignent la maturité sexuelle au cours de la 2e année.
Habitudes: La marmotte fréquente les champs, les terrains accidentés, les lisières des bois, les forêts clairsemées, les parcs urbains et les pentes rocheuses. Il lui arrive aussi d’élire domicile sur les talus bordant les autoroutes. Les terrains qu’elle semble préférer sont sablonneux et bien drainés. La Marmotte commune est avant tout herbivore. Elle se nourrit principalement de trèfle, de luzerne, de renoncule, de pissenlit et de plantain. Tôt au printemps, elle doit cependant se contenter de ramilles et d’écorce de petits arbustes. Plus tard, il lui arrive de manger des fruits et des légumes des jardins. Son régime comprend aussi quelques insectes et, à l’occasion, des oisillons. La Marmotte est sédentaire et plutôt solitaire. Elle signale sa présence grâce à l’odeur de musc que répandent ses glandes anales et celles de ses joues. Elle vit dans un terrier constitué d’au moins 2 chambres reliées par un réseau de galeries pouvant courir sur plus de 8 m. Souvent, elle s’assied à l’entrée de son terrier, ou sur les promontoires à proximité, pour scruter les alentours. Si un intrus s’approche trop, elle plonge dans son terrier et occasionnellement elle peut émettre un sifflement strident. Elle peut aussi produire un bruit sourd ou claquer des dents. La marmotte jouit d’une vue et d’une ouïe excellentes. Elle peut aussi grimper et nager sans difficulté. Durant la saison chaude, la marmotte s’active surtout le jour. Elle n’amasse pas de victuailles mais mange énormément. Elle se constitue ainsi une réserve de graisses représentant jusqu’à 55% de sa masse corporelle à l’automne. Dès octobre, la marmotte entre en léthargie. La température de son corps passe alors de 37 degrés à 4,5 degrés et son rythme cardiaque de 80 à 4 ou 5 pulsations par minute. La respiration devient, quant à elle, presqu’imperceptible. Cette léthargie sera cependant entrecoupée de courtes périodes de réveil, tous les 4 à 6 jours, pour permettre à la marmotte d’uriner ou de déféquer. À l’état sauvage, la marmotte vit de 4 à 6 ans. Outre l’homme, ses principaux prédateurs sont le Renard roux, le chien, le Coyote, le Lynx roux, l’Ours noir, le vison et certains oiseaux rapaces.
Prévention: Comme la marmotte n’a pas beaucoup de prédateurs, il est difficile de l’empêcher de venir autour de nos habitations si elle y retrouve abri et nourriture. On peut tenter de l’effrayer en disposant des objets qui font du bruit ou des reflets de lumière près des potagers mais cela ne fonctionne pas tout le temps. On peut aussi la capturer facilement avec des appâts et un piège. Puis la relocaliser dans un endroit où elle ne nuira pas. Nous vous recommandons par contre de faire faire le travail par un spécialiste car ces animaux, qui ont l’air très calmes et paisibles, sont souvent agressifs lorsqu’on les capture.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom Latin: Tineola bisselliella
Description : Au Québec, on appelle couramment la teigne « mite ». Les teignes sont de minuscules papillons (environ 6 mm) couramment appelés mites. Elles ont des poils ou des écailles sur leur tête, leurs ailes sont étroites, bordées de longues soies. Les ailes sont dorées ou brunâtres et tachetées. Deux espèces s’en prennent aux vêtements entreposés dans les maisons : la teigne des vêtements et la teigne porte-case.
Reproduction: Il s’agit de papillons nocturnes. Les femelles pondent des œufs dans la poussière des placards ou encore, elles les fixent sur les fibres d’un tissu à l’aide d’une matière gélatineuse. De petites chenilles en émergent au bout de quelques jours, car le stade de l’oeuf ne peut survivre à l’hiver. La chenille se file un tunnel de soie qui recouvre le tissu où elle s’alimente, ou encore, elle se construit un fourreau de soie qu’elle transporte avec elle. La chenille se confectionne ensuite un fourreau de soie pour la métamorphose, ou elle utilise celui qu’elle transportait, et l’installe dans la fissure d’un mur ou d’un plafond. À l’intérieur du cocon, elle se transforme tout d’abord en chrysalide, puis devient un papillon. Il peut s’écouler de quelques semaines à plus de trois ans entre le stade de la chenille et celui de l’adulte ailé. La femelle meurt lorsque la période de ponte est terminée. Le mâle vit plusieurs semaines de plus pendant lesquelles il continue de s’accoupler. Tous les mâles peuvent voler, contrairement à seulement quelques femelles. Les autres adultes vont plutôt courir ou sauter.
Habitudes: L’adulte en vol est rarement observé puisqu’il s’active la nuit. La source d’infestation sera découverte dans un endroit peu visité tel qu’une boîte contenant des tissus rangés depuis longtemps ou des vêtements qui ne sont pas portés souvent. Les teignes possèdent, à l’état de chenilles, des enzymes leur permettant de digérer la kératine. Cette protéine se retrouve dans les poils et les fourrures, les cheveux, les plumes, les cornes, les sabots et les ongles. À l’intérieur des maisons, les chenilles infestent les couvertures et les oreillers ainsi que les vêtements. Elles préfèrent les matières animales, comme les lainages, mais elles peuvent aussi faire des trous dans le coton et le lin de même que dans les tissus synthétiques imprégnés de sueur, de nourriture ou de graisse provenant des cheveux. Elles s’en prennent également aux céréales, aux produits laitiers, à la viande, au poivre de Cayenne et au gingembre. Les pommes de terre, les carottes et les oignons sont des aliments sur lesquels on les retrouve fréquemment. De plus, elles peuvent se réfugier dans des substances végétales utilisées pour rembourrer les meubles (comme de la mousse), qu’elles ne mangeront pas. Dans la nature, elles se nourrissent de pollen, de tiques, d’insectes morts, de carcasses d’animaux et d’exuvies (anciennes peaux) de couleuvres. On peut également les retrouver dans les nids d’oiseaux, les nids d’abeilles sauvages ou sous une écorce. La teigne des tapis, au stade de la chenille, creuse des galeries dans les tapis, la tapisserie et le rembourrage des meubles, tandis que les deux teignes qui s’attaquent aux vêtements vivent à la surface des tissus.
Prévention: Installez des moustiquaires aux portes et aux fenêtres afin que les teignes ne puissent pas pénétrer dans la maison. Passez l’aspirateur dans les fissures du plancher et partout, même sous les meubles qui ne sont pas déplacés souvent et sur les conduites (d’aération par exemple). Inspectez les lieux d’entreposage des vêtements pour voir si des papillons y sont cachés. Vérifiez si les chenilles ont troué les vêtements ou si elles ont laissé leurs excréments. Vérifiez également la présence de tubes de soie sous le tapis. Avant d’entreposer les tissus, les vêtements, les couvertures ou les oreillers, il est préférable de les laver et de les repasser. Vous pouvez les placer dans des contenants (ou les mettre dans un grand sac de plastique) scellés avec du ruban adhésif. Auparavant, on suggérait d’y introduire des boules à mites ou des cristaux de paradichlorobenzène, mais afin d’éviter les effets sur la santé humaine, certains recommandent plutôt l’emploi de pains de savon parfumés ou de sachets de fleurs de lavande. Les vêtements d’occasion devraient être inspectés avant d’être introduits dans la maison et ils devraient être entreposés séparément des vêtements neufs avant d’être lavés. Les vêtements qu’on ne lave pas à chaque utilisation, comme les lainages, ne devraient pas être entreposés dans des placards sombres. Il a été démontré que les chenilles ne peuvent achever leur développement si elles n’ont accès qu’à des lainages propres; toutefois, il est rare que les lainages le soient suffisamment pour être à l’abri de ces insectes. La vitamine B, qu’on retrouve dans la sueur humaine, serait nécessaire à leur croissance. Les taches (jus, urine, transpiration)leur permettraient aussi d’obtenir les sels dont elles ont besoin. De temps en temps, il est bon de suspendre les lainages à l’extérieur afin de les secouer et de les brosser. Les tapis et les fourrures devraient aussi faire l’objet d’un tel suivi ou être nettoyés à la vapeur.
À NOTER: Plusieurs personnes croient que les boules à mites (naphtaline) de même que le paradichlorobenzène REPOUSSENT les insectes, mais c’est faux. Si on place ces produits à l’intérieur d’un sac pour vêtements ou d’une boîte hermétique scellée avec du ruban adhésif, les vapeurs vont par contre atteindre le niveau de toxicité nécessaire pour tuer les papillons et les jeunes larves mais n’affecteront pas les autres stades de développement. Le camphre (naturel ou synthétique) posséderait réellement un effet répulsif et serait moins toxique pour nous, mais son efficacité pour tuer les teignes serait un peu plus faible que celle des deux autres produits. Quant à l’huile de cèdre, elle ne peut pas être considérée comme répulsive, mais elle agit sur les très jeunes larves. Il faut toutefois préciser que cette huile ne se retrouve seulement quelques années à l’intérieur du bois coupé et, par conséquent, dans les coffres ou les placards qu’on en fait. Le fait qu’un produit chimique est connu et utilisé depuis longtemps et qu’il est facile de s’en procurer ne signifie pas nécessairement qu’il est totalement inoffensif pour l’humain. Les boules à mites ont déjà provoqué, entre autres, la contamination d’un fœtus suite à l’exposition de la mère ainsi que des réactions systémiques (dans tout le corps) chez des enfants suite au port de vêtements qui avaient été entreposés avec ce produit. Certains auteurs suggèrent aujourd’hui d’éviter le paradichlorobenzène, car il pourrait être cancérigène. Il est à noter que les insecticides couramment vendus sous forme de ‘’spray’’ ne sont pas un gage d’efficacité pour l’utilisation domestique. Il est préférable d’avoir recours à un exterminateur professionnel afin de connaître les produits appropriés pour le type d’insecte à éliminer.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom latin: Mephitis mephitis
Description : Mammifère de petite taille. Son pelage est noir mais il porte deux rayures blanches sur le dos. Elle a une grande queue en forme de plumeau. Son poids varie d’un à 5,3 kilogrammes. Elle possède une mâchoire puissante et de longues griffes acérées. Quand elle est menacée, la moufette lance un liquide très malodorant, arrosant ceux qui l’effraient. Ce fameux liquide peut provoquer des nausées et une cécité passagère. Le liquide est projeté par les canaux de ses glandes anales. La portée du liquide est d’environ cinq mètres, mais l’odeur se fait sentir beaucoup plus loin.
Reproduction: La femelle n’a qu’une seule portée par année et chaque portée compte de 2 à 10 petits qui arrivent à leur maturité en six mois environ. Comme l’homme est le seul véritable prédateur de la mouffette, il est facile d’observer les jeunes jouer sans crainte même près des habitations.
Habitudes: La moufette s’active surtout pendant la nuit et se repose le jour. C’est un animal solitaire qui mange de tout: insectes, graines, fruits, noix, plantes, petits mammifères, oiseaux, reptiles et apprécie particulièrement les déchets. Les moufettes occupent généralement des terriers abandonnés par des marmottes, des renards ou d’autres mammifères de taille semblable ou supérieure et creusent rarement leur propre terrier. Elles utilisent également des souches, des tas de pierres ou des monceaux de détritus; elles pourront même élire domicile sous une maison, sous une véranda ou dans une cave. Cette dernière habitude est particulièrement courante dans les régions agricoles. Lorsque la moufette creuse elle-même son terrier, il est généralement rudimentaire, mais lorsqu’elle hérite de celui d’un autre animal, il peut être très perfectionné. On peut y trouver de une à cinq ouvertures bien dissimulées qui conduisent à tout un système de tunnels et de chambres. L’une de celles-ci, garnie de feuilles, sert de nid. Les feuilles peuvent également être utilisées pour obturer les ouvertures du terrier par temps froid. La moufette peut quitter son terrier en quête de nourriture à n’importe quelle heure de la journée, mais elle s’absente généralement à partir de la fin de l’après-midi ou en début de soirée pour toute la nuit. Elle s’approvisionne généralement dans un rayon d’environ 800 m, et peut s’aventurer jusqu’à 2 km de son terrier en une nuit. Munie dès l’automne d’une épaisse couche de graisse, la moufette choisit, en novembre ou en décembre, un terrier profond où elle passera l’hiver. On a déjà trouvé jusqu’à 20 moufettes dans un seul abri; mais elles y sont généralement beaucoup moins nombreuses. Le mâle reste actif jusqu’à ce que la température atteigne environ 10 °C sous zéro; il peut alors rejoindre sa propre famille ou d’autres mâles, ou même se terrer tout seul. Il peut sortir brièvement de son gîte à n’importe quel moment de l’hiver. Une même tanière peut abriter des mâles et des femelles, des jeunes et des vieux. À la fin de février, dans certaines régions du Canada, l’animal commence à sortir de sa torpeur hivernale et reprend toutes ses activités vers la fin de mars. La moufette n’a comme prédateurs naturels que les lynx, les renards, les coyotes, les carcajous et les cougars.
Prévention:Comme la mouffette n’a pas beaucoup de prédateurs naturels, elle n’a pas peur de grand chose et se retrouve souvent dans les mêmes environnements que les humains.
Ce qu’il faut savoir: Si vous rencontrez une moufette ? D’abord, elle essayera de s’éloigner. Mais si elle est très effrayée et si la fuite n’est pas possible, elle vous avertira en levant la queue. Si vous ignorez cet avertissement, la moufette commencera à taper du pied. Si cet avertissement sonore n’a pas d’effet, elle hausse le dos et fait semblant d’attaquer. Elle grattera le sol avec ses pattes avant tout de suite après. Si l’avertissement n’est pas encore assez dissuasif, elle s’arque le dos et arrose son adversaire vers les yeux. Ce jet double sera projeté avec précision. L’odeur est extrêmement puissante et tiendra deux semaines, alors nous vous recommandons d’écouter ces avertissements et de vous éloigner immédiatement, et tranquillement pour observer cet animal d’un peu plus loin. Si une mouffette ou une famille de mouffettes a élu domicile chez vous où à proximité de chez vous, nous vous recommandons de faire appel à des experts en gestion parasitaire pour les piéger et les relocaliser. Prenez garde, ces animaux ne sont pas faciles à attraper et vous vous exposez à de sérieux dangers si vous tentez la capture vous-mêmes.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom latin: Pulex
Description :
Il existe plus de 40 espèces de puces au Canada.
La puce est le parasite externe le plus souvent rencontré chez les chiens et les chats.
Il s’agit d’un petit insecte piqueur dépourvu d’ailes.
L’adulte mesure de 1 à 4 mm de longueur.
Son corps est aplati latéralement (permet de se glisser entre les poils) et
est recouvert d’une épaisse couche de chitine.
Les pattes sont longues, fortes et adaptées pour le saut qui peut atteindre
de 10 a 20 cm de hauteur et jusqu’à 40 cm à l’horizontale.
Seul le stade adulte est parasite.
Chez certaines espèces de puces, l’adulte se nourrit auprès d’une seule espèce
animale.
Celles qui changent d’hôtes contribuent à transmettre plusieurs maladies,
autant chez l’animal que chez l’humain.
Les puces adultes se nourrissent de sang et peuvent être responsables d’une dermite
allergique à la piqûre de puces puisque leur salive contient de nombreuses
substances allergènes.
De plus, elles peuvent transmettre le vers plat.
On peut la retrouver chez plus de 50 espèces animales différentes.
Elle affecte en particulier le chat, le chien, les canidés sauvages (coyote, renard, loup),
la moufette, le raton-laveur, les rongeurs, etc.
Reproduction:
Seul l’adulte se retrouve sur l’hôte.
Avant de s’accoupler, une femelle adulte prend d’abord un repas de sang sur
un animal ou un humain.
La femelle adulte pond ses œufs, principalement sur l’animal.
Les œufs pondus tombent très tôt dans l’environnement puisqu’ils n’adhèrent pas aux
poils.
On les retrouve donc dans l’entourage immédiat.
Il peut s’écouler une période allant de trois semaines à un an, selon les conditions
du milieu pour que le cycle complet de l’insecte de l’oeuf a l’adulte se complète.
Dans des conditions idéales, soit une température d’environ 27 à 30ºC
et une humidité relative d’environ 75 %, le cycle sera complété entre deux
et quatre semaines.
Les puces prennent souvent quelques repas par jour, et ce souvent après avoir procédé
à de multiples essais de piqûres avant de se gorger de sang. Ainsi une seule puce peut
être responsable de nombreuses morsures quotidiennes !
Une femelle peut produire environ 20 œufs par jour pour une période de trois semaines
(ponte totale potentielle de 500 œufs durant sa vie). En supposant une génération par
mois, deux puces pourraient théoriquement initier en moins de trois mois, la production
d’une population de 16 millions de puces !
Les parasites adultes peuvent survivre dans leur cocon jusqu’à ce
qu’il y ait stimuli tel les vibrations du plancher lorsque la famille revient de voyage ou
un déménagement dans un appartement préalablement habité par des animaux infestés.
Habitudes:
Les larves se retrouvent davantage dans le salon, la chambre à coucher ou les pièces
dont le plancher ou le tapis leur permettent de se cacher. En examinant le sac qui a
accumulé les débris recueillis par l’aspirateur, vous pourrez peut-être observer des oeufs.
Pour vérifier s’il y a présence de puces adultes, portez de longues chaussettes blanches
ou placez des feuilles blanches par terre. Vous pourrez ainsi mieux les voir.
Comme la puce saute, elle s’en prend aux pieds et aux chevilles pendant le jour,
alors que toutes les parties du corps peuvent être atteintes la nuit.
Elle peut se cacher dans le matelas.
Il n’y a pas de lésions visibles suite aux premières piqûres chez l’homme.
Parfois, des points rougeâtres sont regroupés en ligne suite à l’activité exploratoire
de la puce.
Les personnes allergiques et les animaux hypersensibles à la salive qu’elle injecte
subissent des démangeaisons importantes. Cet insecte aurait une nette préférence
pour les bébés et les jeunes enfants.
Sur votre animal, les puces peuvent se retrouver un peu partout. Inspectez
(sous un bon éclairage) les poils de son abdomen en les écartant ainsi que les autres
régions où les poils sont peu denses.
Il est parfois plus facile d’observer les déjections (excréments séchés).
On peut passer sur le corps de l’animal une ouate imbibée de détergent et vérifier
si celle-ci devient rougeâtre au contact des poils.
Les puces adultes peuvent vivre plusieurs mois sans se nourrir, ainsi, même si vous vous
êtes débarrassées de vos animaux domestiques, l’infestation peut persister pendant
des semaines et des mois, c’est pourquoi il faut procéder à un traitement approprié.
Prévention:
Il est préférable de ne pas installer des tapis partout dans la maison, car ils constituent
un habitat idéal pour les larves.
Ce n’est pas lorsqu’il côtoie ses semblables que votre animal risque le plus d’attraper
des puces. Les chats ou les chiens s’infestent habituellement à l’extérieur en passant
près d’un site infesté.
Si vous ne possédez pas d’animal domestique à la maison, vérifiez si des animaux
sauvages ou des nids d’oiseaux ne se trouveraient pas à proximité de votre demeure.
Lorsqu’une personne prend un animal domestique infesté dans ses bras, les puces
s’en prennent rarement à elle. Les puces nouvellement émergées qui se terrent dans
les appartements sont plus susceptibles de sauter sur l’humain, surtout si l’animal
qui était présent a été retiré de la maison.
Le vétérinaire peut vous indiquer les options qui existent pour protéger votre animal
(et par conséquent, votre propre santé) avant la saison la plus propice, soit de la fin
de l’été jusqu’au début de l’automne. Les puces peuvent toutefois être présentes
à longueur d’année.
Plusieurs produits (shampoings, colliers, etc.) ont été commercialisés pour lutter
contre les puces. Aujourd’hui, on mise davantage sur la prévention, mais les traitements
préconisés permettent également de traiter une infestation existante. Un insecticide peut
être versé sur le dos de l’animal et un régulateur de croissance peut lui être administré
sous forme de comprimés ou d’injections.
Toute puce qui saute sur cet animal sera rapidement tuée ou ne pourra avoir de
descendants. Le vétérinaire peut vous conseiller pour tout ce qui a trait à la santé de
votre animal. L’approche préventive commence au début de juin et se poursuit
jusqu’en octobre.
En dernier lieu, des traitements peuvent être appliqués dans la maison mais devraient
être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources
d’infestation sont traitées.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom Latin: Acarina
Description : Acariens de grande taille (3 à 6 mm en moyenne) La forme, taille et couleur des tiques varient beaucoup selon l’espèce et son stade de développement mais leur corps est toujours ovale et leur tête est prolongée d’un rostre équipé de deux chélicères. Leur corps n’est pas segmenté en 3 régions comme chez la plupart des arthropodes. On distingue simplement deux parties: la tête et le corps. L’adulte possède huit pattes.
Reproduction: Seules les tiques adultes s’accouplent. Toutes les espèces connues de tiques se développent en passant par quatre stades évolutifs distincts : 1. l’œuf 2. la larve (qui n’a que 3 paires de pattes, griffues) 3. la nymphe (qui a huit pattes comme l’adulte mais sans orifice génital) 4. l’adulte. Dans la plupart des cas, durant son cycle de vie, une tique change d’hôte à chacun de ces stades.
Habitudes: Les tiques ont des habitats variés selon les espèces. Certaines sont très dépendantes de l’humidité et sont soit confinées aux milieux forestiers ou boisés ou doivent rester dans des abris de taille réduite permettant le maintien de l’humidité (nids, terriers, grottes, étables …) Quelques espèces sont adaptées aux climats secs, voire désertiques. Ces dernières sont dispersées dans la végétation de lisière, les fourrés ou les bordures de pâturage. Aux stades larvaires et nymphaux elles chassent de petits animaux sur la végétation basse et lorsqu’elles deviennent adultes, elles s’en prennent à de plus grands animaux : (carnivores, ongulés etc).
Prévention: La seule manière d’éviter d’être piqué par une tique est de porter des vêtements couvrant le corps entier quand on se promène dans la nature. Si vous êtes piqués, il se peut que vous ne vous en rendiez pas compte tout de suite puisque l’insecte injecte un liquide anesthésiant à cet effet, ne paniquez pas et faites attention à la manière dont vous allez la retirer. Pour pouvoir se nourrir, la tique doit enfoncer complètement sa tête sous la peau et si vous procédez trop rapidement à l’extraction ou si vous écrasez l’insecte pendant le processus, vous courez le risque que la tique diffuse des éléments pathogènes dans la plaie et peut possiblement transmettre certaines maladies comme la maladie de lyme. Pour retirer l’insecte, utilisez une pince à épiler fine, placez la pince au plus près de la peau et tirez ou soulevez délicatement la tique. Vous devez y aller délicatement car vous devez retirer la tête de l’insecte. Si vous ne vous sentez pas capable de retirer correctement la tique, il est préférable de consulter un médecin.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom Latin: Acarina
Description : Acariens de grande taille (3 à 6 mm en moyenne) La forme, taille et couleur des tiques varient beaucoup selon l’espèce et son stade de développement mais leur corps est toujours ovale et leur tête est prolongée d’un rostre équipé de deux chélicères. Leur corps n’est pas segmenté en 3 régions comme chez la plupart des arthropodes. On distingue simplement deux parties: la tête et le corps. L’adulte possède huit pattes.
Reproduction: Seules les tiques adultes s’accouplent. Toutes les espèces connues de tiques se développent en passant par quatre stades évolutifs distincts : 1. l’œuf 2. la larve (qui n’a que 3 paires de pattes, griffues) 3. la nymphe (qui a huit pattes comme l’adulte mais sans orifice génital) 4. l’adulte. Dans la plupart des cas, durant son cycle de vie, une tique change d’hôte à chacun de ces stades.
Habitudes: Les tiques ont des habitats variés selon les espèces. Certaines sont très dépendantes de l’humidité et sont soit confinées aux milieux forestiers ou boisés ou doivent rester dans des abris de taille réduite permettant le maintien de l’humidité (nids, terriers, grottes, étables …) Quelques espèces sont adaptées aux climats secs, voire désertiques. Ces dernières sont dispersées dans la végétation de lisière, les fourrés ou les bordures de pâturage. Aux stades larvaires et nymphaux elles chassent de petits animaux sur la végétation basse et lorsqu’elles deviennent adultes, elles s’en prennent à de plus grands animaux : (carnivores, ongulés etc).
Prévention: La seule manière d’éviter d’être piqué par une tique est de porter des vêtements couvrant le corps entier quand on se promène dans la nature. Si vous êtes piqués, il se peut que vous ne vous en rendiez pas compte tout de suite puisque l’insecte injecte un liquide anesthésiant à cet effet, ne paniquez pas et faites attention à la manière dont vous allez la retirer. Pour pouvoir se nourrir, la tique doit enfoncer complètement sa tête sous la peau et si vous procédez trop rapidement à l’extraction ou si vous écrasez l’insecte pendant le processus, vous courez le risque que la tique diffuse des éléments pathogènes dans la plaie et peut possiblement transmettre certaines maladies comme la maladie de lyme. Pour retirer l’insecte, utilisez une pince à épiler fine, placez la pince au plus près de la peau et tirez ou soulevez délicatement la tique. Vous devez y aller délicatement car vous devez retirer la tête de l’insecte. Si vous ne vous sentez pas capable de retirer correctement la tique, il est préférable de consulter un médecin.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom latin: Xestobium rufovillosum
Description :
Deux espèces se retrouvent principalement dans les habitations, soit la petite vrillette et la grosse vrillette. Les adultes de la petite vrillette (2,5 à 5 mm) et de la grosse vrillette (5 à 7 mm) ont un corps massif et globuleux, et leur tête est cachée sous le thorax en forme de capuchon. La petite vrillette a une forme allongée et est de couleur brun chocolat avec des ponctuations sur les élytres (le dos) , tandis que la grosse vrillette est plus trapue, de couleur brun foncé et a des espèces de touffes de poils jaunâtres sur les élytres. Son thorax porte trois paires de pattes. Les adultes ont des ailes et sont attirés par la lumière du jour. La larve (5 à 7 mm pour la petite vrillette et jusqu’à 11 mm pour la grosse vrillette) est arquée, de couleur blanc crémeux et couverte de poils.
Reproduction:Les adultes ne quittent leurs galeries que pendant une courte durée. Pendant l’été, ils s’accouplent, après quoi ils pénètrent à nouveau dans le bois, afin d’y pondre 20 à 40 œufs. Ils sont blanc laiteux et mesurent à peine 0,5 mm. L’éclosion de la larve a lieu quatre à cinq semaines après la ponte. Dès l’éclosion, elles forent des couloirs désordonnés et transpercent le bois de part en part. Le stade larvaire de la petite vrillette s’étale sur deux à quatre ans, et celui de la grosse vrillette sur trois à cinq ans, selon la température et d’autres facteurs; une humidité élevée favorise par exemple un développement rapide des larves. Si les conditions environnementales ne sont pas favorables, le stade larvaire peut se prolonger jusqu’à 10 ans. Il a été établi que le nombre d’insectes de la première génération se trouve multiplié par dix en dix ans. Les larves creusent dans I’aubier, de préférence dans le bois de printemps qui est tendre et nourrissant. La présence des larves appelées vulgairement Vers de bois se reconnaît à la sciure qui sort des petits trous. Il est à noter que les dommages dans le bois sont essentiellement causés par les larves. Cette espèce doit son nom d’Horloge de la mort aux «tic-tacs» réguliers que la femelle fait entendre en frappant de la tête et du thorax contre les parois des galeries. Les dégâts occasionnés aux meubles, aux poutres ou aux cadres anciens sont considérables. En cas d’infestation massive, le bois tombe en poussière.
Habitudes: Les vrillettes vivent naturellement à l’extérieur, mais elles se plaisent très bien dans les habitations. Elles s’attaquent plus particulièrement au bois d’œuvre (charpentes et planchers), mais également aux meubles, aux oeuvres d’art et aux bibliothèques. La petite vrillette montre une préférence pour le bois humide et se développe aussi bien dans les essences de feuillus que de résineux. La grosse vrillette peut également se développer dans les feuillus et les résineux, mais contrairement à la petite vrillette, le bois humide est indispensable à son développement. L’humidité entraîne le développement de champignons lignicoles dans le bois, et l’azote produit par les champignons ainsi que l’eau fournissent les nutriments nécessaires à son développement. Une humidité minimale de 22 % est indispensable au développement de champignons et, par conséquent, au développement de la larve. La température doit se situer entre 20 et 25 °C. Bien entendu une humidité excessive est très souvent liée à des infiltrations (défectuosités des toitures, fuites de canalisations, fissures de la maçonnerie au niveau de l’encastrement de la charpente, remontées humides dues à un drainage des fondations absent ou défaillant, mauvaise isolation par rapport au sol, etc…). Les vrillettes semblent épargner les essences tropicales.
Prévention: Comme les vrillettes sont attirées par le bois humide, il faut éliminer l’excès d’humidité dans les pièces problématiques. Cette humidité est souvent liée à des infiltrations d’eau provenant de la toiture, de la canalisation, des fissures ou encore des dégâts d’eau,de tempêtes, d’inondations, etc. Afin de prévenir les infestations, il faut vérifier régulièrement l’état du bois, surveiller l’apparition de signes de présence (trous de sortie, fèces, présence d’adultes près des fenêtres),Les adultes de la petite et de la grosse vrillette forment des trous de sortie typiquement circulaires dans le bois. Ceux de la petite vrillette mesurent de 1 à 3 mm, et ceux de la grosse vrillette de 2 à 4 mm. Ces trous sont plus ou moins localisés et nombreux.Il est également possible de confirmer la présence de vrillettes en observant (à la loupe) les fèces caractéristiques. Les excréments de la petite vrillette sont très petits, cylindriques et allongés, tandis que ceux de la grosse vrillette sont plus ronds, plus gros et ressemblent à de minuscules lentilles. Ces infestations sont graves et peuvent endommager sévèrement les habitations et les meubles, des traitements peuvent être appliqués dans la maison mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées convenablement.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom Latin: Armadillidium vulgare
Description : En fait, le cloporte n’est pas un insecte, c’est un crustacé, comme les crevettes ou les homards. C’est le seul qui peut vivre sur la terre. Il est plutôt gris et ovale et il se roule en boule quand il est menacé. Son corps a 3 parties : la tête, le thorax et l’abdomen. Tout son corps est segmenté et cuirassé. Le cloporte adulte mesure environ 13 mm. Il n’a pas d’ailes et a sept paires de pattes.
Reproduction: Quand la femelle cloporte est fécondée, elle pond ses oeufs dans des capsules et les dépose dans des fissures. Certaines espèces de cloportes transportent leurs œufs dans une poche ventrale, un peu comme les kangourous. On peut retrouver de 2 à 1000 oeufs dans les capsules, cela varie selon les espèces.Le cloporte doit subir plusieurs mues avant d’atteindre son état adulte.Il vit d’un à deux ans.
Habitudes: Le cloporte vit dans les lieux sombres et humides et se nourrit de matière organique en décomposition. Dans la nature, on le trouve sous les pierres, les bûches, les tas de feuilles mortes et sous les objets qui sont directement sur le sol. On les retrouve aussi dans les maisons, dans les endroits humides. Ils vivent la nuit et ils entrent dans les maisons par les fissures dans les murs extérieurs et par les bas de portes mal scellés.
Prévention: Le cloporte n’est pas nuisible, il aide à décomposer les végétaux et ne fait pas de dégâts dans les jardins. Il ne s’attaque pas au bois sain non plus. Pour diminuer la quantité ou éliminer les cloportes, il suffit d’éliminer les abris où ils se cachent ( tas de feuilles, bûches, planches etc) et supprimer leurs sources de nourritures ( feuilles mortes, fruits tombés, gazon coupé etc). Pour les empêcher de proliférer dans les maisons, il faut bloquer les fissures dans les murs extérieurs, corriger les problèmes de plomberie et rendre l’environnement plus sec. En dernier lieu, des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom Latin: Dermestes lardarius
Description: Le corps du dermeste du lard est brun foncé ou noir. Il mesure de 7 à 9 mm au stade adulte. Une large bande de couleur gris jaunâtre (parsemée de 6 points foncés) traverse son dos. Le ventre et les pattes portent de petits poils jaunâtres. Il peut voler. La larve mesure environ 12 mm; elle est brun clair et couverte de longs poils. On peut voir, vers la partie postérieure de son corps, deux petites épines recourbées.
Reproduction: De juin jusqu’à aout, la femelle du dermeste pond de 100 à 200 œufs près d’ une source de nourriture et ses oeufs vont éclore une douzaine de jours plus tard. Les mâles vont passer à travers 5 mues et les femelles 6 avant de devenir adultes. Le cycle de vie de l’insecte est habituellement complété en 40 ou 50 jours.
Habitudes: Le dermeste du lard préfère les sources de nourriture qui contiennent du gras ou de l’huile et il s’attaque aussi aux substances d’origine animale. Il est possible de vérifier la présence du dermeste du lard en observant des peaux poilues abandonnées sur la nourriture ( porc, boeuf, poisson, fromage, nourriture pour animaux domestiques, les plumes, les trophées de chasse, les tapis en peau les céréales, les cadavres d’animaux etc.) Il faut être attentif pour les voir car ils quittent rarement les lieux infestés. Quand ils sont prêts à changer de forme, ils vont se cacher à proximité de la nourriture et c’est à ce moment là qu’on peut les détecter. Ils se propagent dans la maison dans la structure à la recherche d’autres sources de nourriture.
Prévention: Il faut poser des moustiquaires et faire attention aux portes ouvertes. Il faut aussi boucher les trous dans la structure autour de la maison et mettre des grillages fins aux trappes et aux bouches de ventilation.
Il faut faire attention:
Aux bouquets de fleurs ramassées au jardin avant de les faire entrer dans la maison.
Aux mouches mortes qui trainent sur le plancher.
Aux aliments qui ne sont pas dans des emballages scellés.
À la nourriture des animaux domestiques.
Au gras résiduel que l’on retrouve sur le côté souvent ignoré de la cuisinière.
À la peau morte et aux poils que l’on perd chaque jour, il faut passer l’aspirateur.
Il faut inspecter les collections d’insectes ou les animaux naturalisés et les mettre au congélateur ou dehors en hiver une fois par année. Il faut s’assurer que la hotte est propre et que ses conduits ne contiennent pas de nids d’oiseaux ou de guèpes. Il faut s’assurer de ne pas avoir d’animal mort quelque part dans la structure de la maison. Une fois que vous aurez trouvé la source de l’infestation, il faut désinfecter par le feu ou le froid avant de jeter le produit. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.
N’hésitez pas à me demander un devis pour que je vous réfère des spécialistes qui peuvent régler votre problème.
Nom Latin: Vespa crabro
Description : La plupart des espèces de frelons se retrouve en asie ou dans les pays chauds, mais on en retrouve quelques espèces au québec.
Le frelon est l’espèce la plus grande de la famille des guêpes mais les plus gros individus d’ici ne dépassent jamais les 28 mm, et seule la reine peut être plus grande avec 35mm.
Il ressemble à la guêpe jaune très commune mais il a un thorax plus rond et est est plutot noir avec des traces de jaune. Il a aussi des ailes plus longues.
Son corps semble être recouvert de petits poils.
Il possède un dard pour injecter du poison mais on lui prête une réputation plus terrible qu’il ne l’est vraiment.
La tradition qui dit que le frelon donne une piqûre terriblement douloureuse est en fait fausse puisque son venin est moins puissant que celui de l’abeille. Par contre, comme la guêpe jaune, il ne perd pas son dard lorsqu’il pique et peut repiquer la même proie à plusieurs reprises.
Ce sont de grands chasseurs d’insectes et ils sont beaucoup plus utiles que nuisibles.
En règle générale ils sont pacifiques et si vous n’interrompez pas leur vol ou vous ne faites pas de mouvements brusques ou de bruits secs à côté de lui, il vous laissera tranquille.
Il faut quand même faire attention car ils vont défendre leur nid si vous vous en approchez à deux ou trois mètres.
Reproduction: Au printemps, la reine fécondée, qui avait passé l’hiver dans la terre ou une fissure d’arbre sort de son hibernation et part en recherche d’un endroit pour installer un nouveau nid.
Elle cherche habituellement un endroit à l’abri comme un trou dans un arbre ou des corniches ou des toitures de granges.
Quand elle trouve le bon endroit elle construit un petit pédoncule bien accroché sur lequel elle va construire une cinquantaine d’alvéoles . Elle va y déposer des oeufs et 5 à 8 jours plus tard, les premières larves vont apparaître.
Pendant les 12-15 jours suivant la reine va les nourrir pendant qu’elles se tissent un cocon pour franchir leurs 5 stades larvaires.
Quand les 8 ou 10 premières ouvrières sortent de leur cocon, elles prennent 2 ou 3 jours pour s’envoler et la construction du nid commence.
Elles vont chercher du bois pour construire un nid en papier mâché avec leur salive et le travail se fait même la nuit.
Parallèlement, la colonie grandit et quand le nid comprend une trentaine d’individus ( au début de l’été) il atteint sa limite et la colonie déménage pour construire un plus grand nid.
Vers la fin août, le nid est à capacité maximale et peut contenir 400 à 700 individus et le nid peut faire jusqu’à 60 cm de haut.
Vers la mi septembre, la reine a pondu de nouvelles femelles sexuées et des mâles et les ouvrières cessent de la nourrir pour s’occuper des nouveaux enfants »royaux ». Pendant les mois qui suivent la reine va mourir, les jeunes reines vont s’envoler, se faire féconder par les mâles et aller se trouver une cachette bien isolée du froid pour passer l’hiver.
Habitudes: Les frelons sont les rapaces du monde des insectes, les ouvrières chassent les insectes jour et nuit pour ramener des boulettes de ‘’viande’’ au nid pour nourrir la reine et les larves.
Une colonie assez importante doit recevoir à peu près un demi kilo d’insectes par jour pour se nourrir, ce qui représente la consommation journalière de 5 ou 6 familles de mésanges.
Les ouvrières, elles, se nourrissent exclusivement de jus sucré et de sève d’arbres.
C’est pour cela qu’on voit des frelons sur les fruits très murs tombés par terre dans les vergers.
On leur donne mauvaise réputation comme destructeurs d’abeilles mais en fait, même si ils réussissent à en capturer pour se nourrir, ils n’en tuent pas plus d’ 1% de l’essaim et le nombre de morts par pesticide ou véhicule automobile est beaucoup plus élevé.
Prévention: Les frelons sont beaucoup plus pacifiques que les guêpes jaunes et ils ne vont s’énerver que si l’on menace leur nid.
De plus, contrairement aux guêpes jaunes, ils ne sont pas du tout intéressés par le sucre que l’on retrouve sur le menu des humains donc vous n’en verrez pas tourner autour de votre table.
Si vous êtes piqués par un frelon, sucez la plaie et refroidissez-la et la douleur va disparaître presque immédiatement. Les réactions allergiques ne surviennent que dans 2 ou 3 % des cas.
Naturellement si la personne a été piquée plusieurs fois, il faut consulter un médecin rapidement.
Il n’est pas suggéré de tenter l’enlèvement d’un nid de frelons par vous-même car ils peuvent devenir très agressifs quand on menace leur nid. Il faut un équipement spécial, surtout si le nid est installé à l’intérieur d’une structure ( toit, mur, plafond etc).
Ne prenez pas de risques inutiles, faites appel à des experts.
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Nom Latin: Acheta domestica
Description : Insectes de couleur noire ou brune, ils mesurent plus de 13 mm de long. Leur tête porte de longues antennes, ils ont deux yeux composés et des pièces buccales de type broyeur comportant de puissantes mandibules. Le thorax porte les organes de locomotion, soit trois paires de pattes et deux paires d’ailes très nervurées. Les ailes antérieures sont plutôt résistantes, elles servent d’étui de protection aux ailes postérieures membraneuses, repliées en éventail au repos. La paire de pattes de derrière est spécialisée pour le saut et son abdomen se termine par deux filaments sensoriels caractéristiques.
Reproduction: Les grillons adultes s’accouplent à la suite d’une parade sexuelle pendant laquelle le mâle frotte ses ailes ensemble et « chante ». Le mâle émet ensuite un spermatophore, c’est-à-dire une enveloppe gélatineuse blanchâtre en forme de goutte qui contient ses spermatozoïdes. Il le dépose sous l’ouverture génitale de la femelle et après quelques secondes, la femelle le déchire pour libérer les spermatozoïdes qui migrent alors à l’intérieur de ses organes reproducteurs. Quelques jours plus tard, la femelle trouve un endroit propice pour pondre. Elle enfonce soigneusement son ovipositeur dans le sol et y dépose ses œufs. La ponte d’une centaine d’œufs s’étale sur plusieurs jours. Après l’incubation des œufs, dont la durée varie selon l’espèce et les conditions du milieu, naissent de minuscules grillons semblables aux adultes mais dépourvus d’ailes. Le grillon est un insecte à métamorphose incomplète, ou hémimétabole. Au cours de leur croissance, les jeunes grillons subissent plusieurs mues qui leur permettent de grandir et d’atteindre le stade adulte, avec des ailes complètes et des organes reproducteurs fonctionnels.
Habitudes: Le grillon domestique, comme son nom l’indique, vit habituellement dans les maisons et les autres constructions humaines. On le trouve souvent là où la température est élevée,comme près des radiateurs et des canalisations de chauffage a eau chaude. Il affectionne les boulangeries et peut même s’installer dans les stations de métro. Par temps chaud, on le trouve à l’extérieur où il fréquente surtout les dépotoirs et autres amas d’ordures.
Le grillon domestique doit absolument passer l’hiver à l’intérieur pour survivre. Le grillon printanier et le grillon automnal fréquentent les champs, les bords de routes et les terrains attenants aux maisons, où ils entrent aussi parfois. Ces insectes omnivores se nourrissent entre autres de feuilles, de graines, de fruits, d’autres insectes morts ou vivants, de débris alimentaires, d’épluchures, de viande cuite et de produits de boulangerie.
Prévention: Même s’ils sont bruyants, les grillons domestiques ne causent généralement pas de dommages. On peut fabriquer des pièges pour les capturer à l’aide de petits contenants remplis de bière, de vinaigre sucré, ou d’un mélange de mélasse et d’essence de vanille ou du jus de citron avec de l’eau. Attirés par ces liquides, les grillons viendront s’y noyer et il vous suffira ensuite de vous en débarrasser. Les trappes collantes vendues en quincaillerie sont aussi utiles. Pour éviter que les grillons s’introduisent dans votre domicile, particulièrement vers la fin de l’été, gardez les portes fermées, colmatez les fissures, enlevez les débris de matière organique aux alentours de la maison, réduisez l’éclairage en soirée et évitez les excès d’humidité dans les différentes parties de votre demeure. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.
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